Garden District à la Nouvelle-Orléans.

Nouvelle-Orléans

Garden District et Lower Garden District

© Andriy Blokhin - AdobeStock

Guide de Garden District et Lower Garden District à la Nouvelle-Orléans !

Très différentes des maisons de ville des créoles et des Français du Vieux Carré ou du Faubourg Marigny, les belles demeures des Américains qui s’établirent ici après la vente de la Louisiane donnent le ton au quartier, qui mêle étudiants et bourgeoisie locale. Les longs boulevards, bordés de chênes centenaires, comptent de bons restaurants et magasins, notamment aux abords de Magazine St.

Que faire à Garden District et Lower Garden District ?

Commencez la journée au Surrey’s, l’une de nos adresses préférées au petit-déjeuner. Puis mettez le cap sur Central City et parcourez Oretha Castle-Haley Blvd, un secteur en plein renouveau urbain. En revenant vers le Lower Garden District, arrêtez-vous éventuellement au McKenna Museum of African American Art.

R Retournez vers Magazine St et déjeunez d’un savoureux sandwich au Stein’s. Flânez alentour et faites une incursion dans l’Irish Channel, où il convient de boire une Guinness au Parasol’s. Cette partie de la ville est vraiment charmante, notamment St Charles Ave. Après avoir parcouru cette portion verdoyante, prenez Washington Ave en direction de Magazine St et explorez le Lafayette Cemetery No 1.

Dînez au Coquette et achevez votre journée dans Magazine St. La plus agréable artère commerçante de la ville s’anime le soir venu, une population jeune allant et venant entre les nombreux bars, cafés et restaurants. Sirotez une bière dans la cour extérieure du Bulldog.

La visite du Lafayette Cemetery No 1 à la Nouvelle-Orléans

Tombes communes et familiales

Vous verrez quelques tombes communes de brigades de pompiers, comme celle de la Jefferson Fire Company No 22 (1852), qui prenaient en charge les obsèques de ses membres et de leur famille. Certaines tombes de familles aisées furent construites en marbre, avec des détails sophistiqués, mais la plupart des structures sont en brique revêtue de plâtre, meilleur marché.

Immigration et épidémies

Nombre des citoyens qui s’établirent dans ce secteur au début du XIXe siècle étaient originaires d’outre-mer. Les nombreux patronymes allemands et irlandais sur les stèles témoignent des ravages occasionnés chez les immigrants par la fièvre jaune. Non loin de l’entrée, une tombe abrite les dépouilles d’une famille entièrement décimée par ce fléau.

Murs-caveaux

Des murs-caveaux entouraient jadis le cimetière. Aujourd’hui, on n’en trouve plus que dans Washington Ave. Les familles devaient attendre un an et un jour pour enterrer leurs défunts dans le tombeau familial – une durée qui se trouva raccourcie lors des épidémies. Les murs-caveaux avaient alors la fonction macabre de “salle d’attente”. Au final, ils se muèrent en tombeaux familiaux.

Tombes remarquables

Certaines tombes ont une histoire passionnante (incomplète pour certaines). Notez les huit femmes recensées comme des “épouses” (de profession), ou ce membre de la légion étrangère. Par ailleurs, ne manquez pas, dans l’angle sud du cimetière, “le Quarto”, quatre tombes identiques d’amis qui voulaient être enterrés ensemble.

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