République Dominicaine

République Dominicaine : santé

Vaccins, hygiène : tout ce qu'il faut savoir sur la santé en République Dominicaine 

La République Dominicaine est globalement sûre, à condition de se montrer vigilant sur la nourriture et les boissons. L’Organisation mondiale de la Santé met en ligne gratuitement le guide Voyages internationaux et santé (disponible aussi en version papier), mis à jour chaque année.

Avant le départ

Assurances

Il est préférable de souscrire à une police d’assurance qui vous couvrira en cas de maladie ou d’accident, et qui réglera directement les hôpitaux et les médecins, vous évitant ainsi d’avancer des sommes qui ne vous seront remboursées qu’à votre retour.

Vérifiez bien que vous ne bénéficiez pas déjà d’une assistance internationale par votre carte bancaire, votre mutuelle ou votre assurance automobile.

Assurez-vous que vous êtes en bonne santé avant de partir. Si vous suivez un traitement de façon régulière, n’oubliez pas votre ordonnance (avec le nom du principe actif).

Faut-il faire un vaccin pour la République Dominicaine ?

Plus vous vous éloignez des circuits classiques, plus il faut prendre vos précautions. Faites inscrire vos vaccinations dans un carnet international de vaccination (livret jaune), que vous pourrez vous procurer auprès de votre médecin ou d’un centre.

Le ministère des Affaires étrangères met régulièrement en ligne des recommandations sur les vaccinations. En République dominicaine, les vaccins recommandés sont : la thyphoïde et les hépatites virales A et B. Renseignez-vous auprès d’un médecin spécialisé pour obtenir éventuellement une ordonnance pour un traitement préventif contre le paludisme (malaria). Vérifiez également que vos rappels DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) sont à jour. L’Organisation panaméricaine de la santé rappelle l’importance de l’immunité contre la rougeole (vaccination combinée rougeole-oreillons-rubéole). Planifiez vos vaccinations à l’avance (au moins 6 semaines avant le départ), car certaines demandent des rappels ou sont incompatibles entre elles. Les vaccins ont des durées d’efficacité très variables ; certains sont contre-indiqués pour les femmes enceintes. Voici les coordonnées de quelques centres de vaccination :

Pendant le voyage

Vols long-courriers

Les trajets en avion, principalement du fait d’une immobilité prolongée, peuvent favoriser la formation de caillots sanguins dans les jambes (par exemple une phlébite). Le risque est d’autant plus élevé que le vol est long.

Généralement, l’un des premiers symptômes est un gonflement ou une douleur du pied, de la cheville ou du mollet.

En prévention, buvez des boissons non alcoolisées, faites jouer les muscles de vos jambes lorsque vous êtes assis et levez-vous de temps à autre pour marcher dans la cabine.

Décalage horaire et mal des transports

Le décalage horaire est fréquent dans le cas de trajet traversant plus de 3 fuseaux horaires. Il se manifeste par des insomnies, de la fatigue, des malaises ou des nausées. En prévention, buvez abondamment (des boissons non alcoolisées) et mangez léger. En arrivant, exposez-vous à la lumière

naturelle et adoptez les horaires locaux aussi vite que possible (pour les repas, le coucher et le lever). Pour réduire les risques d’avoir le mal des transports, mangez légèrement avant et pendant le voyage – essayez de trouver un siège dans une partie du véhicule où les oscillations sont moindres : près de l’aile dans un avion, au centre sur un bateau et dans un bus. Les antihistaminiques préviennent le mal des transports, qui se caractérise principalement par une envie de vomir, mais ils peuvent provoquer une somnolence.

Les soins médicaux en République Dominicaine

L’accès aux soins médicaux est variable dans la capitale, Saint-Domingue, mais limité ailleurs. Toutefois, de bons hôpitaux et cliniques privés se trouvent dans les lieux les plus touristiques (ou à proximité). Nombre de médecins et d’hôpitaux désirent être payés en espèces, que vous ayez ou non une assurance médicale de voyage. On trouve facilement des pharmacies modernes dans les villes et les agglomérations de taille moyenne.

Diarrhée / Tourista

En dépit de toutes vos précautions, vous attraperez peut-être la diarrhée ou turista. Le changement de nourriture, d’eau ou de climat suffit à la provoquer. Si elle est causée par des aliments ou de l’eau contaminés, le problème est plus grave. Quelques visites aux toilettes sans aucun autre symptôme n’ont rien d’alarmant. Il est recommandé d’emmener avec soi un antidiarrhéique. Demandez conseil à votre médecin, car certains médicaments ne peuvent être délivrés sans ordonnance. La déshydratation est le danger principal lié à toute diarrhée, particulièrement chez les enfants. Ainsi, le premier traitement consiste à boire beaucoup. Quand vous irez mieux, continuez à manger légèrement. Si la diarrhée persiste au-delà de 48 heures ou s’il y a présence de sang dans les selles, il est préférable de consulter un médecin.

Maladies infectieuses et parasitaires

Les maladies les plus fréquentes chez les touristes, notamment la dysenterie et l’hépatite, sont transmises par une eau et/ou des aliments contaminés ou impropres à la consommation. Dans le cas de la dysenterie amibienne, qui se manifeste par la présence de sang et de mucus dans les selles, la maladie peut être relativement bénigne et évoluer graduellement. Une consultation médicale est impérative car la dysenterie dure tant qu’elle n’est pas traitée (avec des antiobiotiques). Quant à l’hépatite A, elle se transmet par des produits alimentaires manipulés à mains nues ; il n’y a pas de traitement médical spécifique, mais il existe un vaccin efficace en cas de fort risque d’exposition. On peut limiter les risques en appliquant des règles d’hygiène strictes. 

Des foyers de Zika (virus transmis par les moustiques de type Aedes) ont été signalés en République dominicaine et en Haïti. Pour cette raison, l’Organisation panaméricaine de la santé conseille aux femmes enceintes de reporter leur voyage dans l’île, car le virus peut être à l’origine de malformations sévères du foetus. Il existe également un risque (faible) de contracter le paludisme (notamment dans les provinces occidentales de la République dominicaine, y compris La Altagracia et Punta Cana), ainsi que la dengue (à Santiago, dans l’arrière-pays et sur la côte nord). Dans ces régions, il est conseillé d’utiliser du répulsif antimoustique efficace et des moustiquaires. Attention : les moustiques qui transmettent la dengue piquent en journée.

L'eau du robinet en République Dominicaine

Utilisez toujours et uniquement de l’eau purifiée pour boire, vous brosser les dents et vous laver les mains.

Voir aussi

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