Les objectifs du parc
Le Parc national de la Guadeloupe (05 90 80 86 00; www.guadeloupe-parcnational.com; Habitation Beausoleil Montera, 97120 Saint-Claude) veille à la conservation de la biodiversité végétale et animale: à l'intérieur des espaces protégés, le camping, la cueillette, la chasse et la pêche sont interdites. De manière générale, toutes les activités humaines sont strictement encadrées. Il participe au développement durable en replantant par exemple des espèces de bois précieux tel l'acajou ou en promouvant des prestataires d'activités «nature» à la démarche particulièrement écoresponsable. Il gère l'information du public, et propose des actions de sensibilisation au respect de l'environnement en étroite collaboration avec 21 communes proches du Cœur du parc.
Faune, flore et sentiers
Le «Cœur du parc» est divisé en 10 territoires, dont 17 300 ha de forêt tropicale en Basse-Terre, et 3 200 ha dans le Grand Cul-de-Sac Marin, les îlets Pigeon, Kahouanne et Tête-à-l'Anglais. La flore représentée comprend 300 espèces d'arbres et arbustes, 2 700 espèces de plantes à fleurs, dont 250 fougères et une centaine d'orchidées. Parmi les animaux qui le peuplent, on trouve le fameux agouti, le racoon, la tortue marine, des oiseaux de mer et d'eau douce, ou encore le tapeur (pic noir, espèce endémique de l'île). Ses 300 km de sentiers balisés (dont le fameux GR®G1), appelés aussi «traces», sont ponctués de refuges non fermés et gratuits, permettant le bivouac. L'état des traces et des sites en Basse-Terre est mis à jour deux fois par an par le Parc national et consultable sur son site Internet: les séismes ou les fréquents glissements de terrain durant la saison humide, de juillet à décembre, obligent ponctuellement à interdire certains accès aux visiteurs.