Guadeloupe

Le parc national

Lors de votre séjour en Guadeloupe, il y a fort à parier que vous ne vous contenterez pas de lézarder sur une plage de rêve… Vous aurez forcément envie de découvrir cette envoûtante forêt humide (la plus riche des Petites Antilles), la route de la Traversée, les chutes du Carbet, le volcan de la Soufrière, les fonds coralliens de la fameuse Réserve Cousteau ou encore la mangrove du Grand Cul-de-Sac Marin. Dans tous ces endroits magiques, vous serez soumis au règlement du Parc national de Guadeloupe. Créé en 1989, il a pour mission de protéger ces territoires d'exception à haute valeur patrimoniale, représentatifs du milieu tropical insulaire, et faisant partie intégrante de la réserve de biosphère de l'Unesco. Couvrant une superficie de 21 850 ha, le Parc offre un florilège des plus beaux paysages de Guadeloupe: volcanique, forestier, côtier et maritime.

Les objectifs du parc

Le Parc national de la Guadeloupe (05 90 80 86 00; www.guadeloupe-parcnational.com; Habitation Beausoleil Montera, 97120 Saint-Claude) veille à la conservation de la biodiversité végétale et animale: à l'intérieur des espaces protégés, le camping, la cueillette, la chasse et la pêche sont interdites. De manière générale, toutes les activités humaines sont strictement encadrées. Il participe au développement durable en replantant par exemple des espèces de bois précieux tel l'acajou ou en promouvant des prestataires d'activités «nature» à la démarche particulièrement écoresponsable. Il gère l'information du public, et propose des actions de sensibilisation au respect de l'environnement en étroite collaboration avec 21 communes proches du Cœur du parc.

Faune, flore et sentiers

Le «Cœur du parc» est divisé en 10 territoires, dont 17 300 ha de forêt tropicale en Basse-Terre, et 3 200 ha dans le Grand Cul-de-Sac Marin, les îlets Pigeon, Kahouanne et Tête-à-l'Anglais. La flore représentée comprend 300 espèces d'arbres et arbustes, 2 700 espèces de plantes à fleurs, dont 250 fougères et une centaine d'orchidées. Parmi les animaux qui le peuplent, on trouve le fameux agouti, le racoon, la tortue marine, des oiseaux de mer et d'eau douce, ou encore le tapeur (pic noir, espèce endémique de l'île). Ses 300 km de sentiers balisés (dont le fameux GR®G1), appelés aussi «traces», sont ponctués de refuges non fermés et gratuits, permettant le bivouac. L'état des traces et des sites en Basse-Terre est mis à jour deux fois par an par le Parc national et consultable sur son site Internet: les séismes ou les fréquents glissements de terrain durant la saison humide, de juillet à décembre, obligent ponctuellement à interdire certains accès aux visiteurs.

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