Le site minier de Wallers-Arenberg à Valenciennes.

Lens et le Bassin Minier

Valenciennes et environs

© GettyJu - iStock

Guide de Valenciennes ! 

Ville du Nord la plus dynamique après Lille, la capitale du Hainaut retrouve de sa superbe après la crise provoquée par l’arrêt de l’activité minière. Cette dernière, symbolisée par le site de Wallers-Arenberg, en faisait au XIXe siècle un centre économique important. Surnommée l’Athènes du Nord à cette période en raison de son activité artistique, Valenciennes perpétue aujourd’hui cette tradition de créativité.

Que faire à Valenciennes ?

Passez la matinée sur le site de Wallers-Arenberg en compagnie des Amis de Germinal, anciens mineurs ayant figuré dans le film de Claude Berri. En fin de matinée, mettez-vous en appétit en foulant les pavés de Paris-Roubaix ou en grimpant en haut du terril de la mare à Goriaux.

Restez dans les environs si vous souhaitez manger des plats locaux à L’Auberge des Cigognes ou au Clos du Roy. Sinon, retournez à Valenciennes pour tester l’une des nombreuses tables de la ville. Passez votre après-midi à Valenciennes. À partir de la place d’Armes et de son Aiguille, admirez les maisons scaldiennes de la rue de Famars et de la rue Askièvre. Rendez-vous ensuite au musée des Beaux-Arts pour admirer les chefs-d’œuvre d’Antoine Watteau et de Jean-Baptiste Carpeaux. À deux pas de l’église Saint-Géry, pénétrez dans la bibliothèque des Jésuites avant de prendre l’apéro dans le quartier latin valenciennois.

Vous pouvez ensuite dîner dans un des très bons restaurants entourant la place Saint-Nicolas. La nuit tombée, les marcheurs invétérés suivront le parcours lumière mettant en valeur les quelque soixante sculptures égayant les rues de la ville. Les autres préféreront la station assise devant un spectacle de qualité au Phénix.

La visite du site minier de Wallers-Arenberg

Les galeries

La première partie de la visite se déroule dans les galeries reconstituées . D’un réalisme confondant, elles nous emmènent sur le chemin des forçats de la mine, parmi lesquels figuraient galibots (les jeunes garçons) et cafus (jeunes filles). Tous contraints de combler les vides laissés par le charbon qu’ils extrayaient sous peine de voir s’écrouler leurs cités, leurs églises et leurs écoles… bâtis 700 mètres au-dessus de leur tête.

Les bâtiments techniques

Après la salle des pendus, les douches, la salle de pointage, on accède au puits et à la cage d’ascenseur capable de faire descendre 60 hommes à 12 mètres par seconde. Les moins sujets au vertige pourront gravir les premiers étages d’un des trois chevalements du site. Le plus petit au fond est celui que l’on aperçoit dans Germinal.

La trouée d’Arenberg

À 500 mètres du site minier, la voie pavée la plus célèbre de la course cycliste Paris-Roubaix traverse la forêt domaniale. Une stèle honore la mémoire de celui qui l’a ouverte, Jean Stablinski, enfant du pays et quadruple champion de France de cyclisme.

La mare à Goriaux

Apparu en 1930 à la suite des affaissements de terrain dus à l’exploitation du sous-sol, ce lac artificiel est devenu un refuge pour les oiseaux. Balades agréables pour les cyclistes et les marcheurs entre marais et forêts de bouleaux, dont la blancheur tranche avec le noir du sol. Du sommet du terril plat dit de la digue d’Arenberg, très beau panorama sur le lac. Accès depuis le parking à proximité de l’A23.

A voir

Ne passez pas à côté

#ExperienceLonely