Thaïlande

Transport Thaïlande

Comment aller en Thaïlande ?

Entrer en Thaïlande

Les formalités douanières aux frontières aériennes ou terrestres sont simples : il vous suffit de présenter votre passeport, ainsi que les cartes d’arrivée et de départ dûment remplies.

Vous n’aurez pas besoin de remplir de déclaration de douane à l’arrivée, sauf si vous importez des biens à déclarer. Dans ce cas, adressez-vous aux douaniers thaïlandais pour obtenir le formulaire adéquat.

Aller en Thaïlande par avion

Aéroports en Thaïlande

Bangkok est le principal point d’entrée national et international du pays. Des aéroports de province assurent aussi de nombreux vols intérieurs et de plus en plus de liaisons avec l’étranger. Les suivants couvrent des destinations internationales :

  • Aéroport international de Suvarnabhumi : Le principal terminal aérien de Thaïlande, même si la plupart des lignes intérieures partent de l’aéroport international de Don Muang. Il se situe à Samut Prakan, à 30 km à l’est de Bangkok et à 110 km de Pattaya. Son nom se prononce su·wan·na·poum et il a hérité du code (BKK) de l’ancien aéroport de Don Muang. Le site Internet fournit des infos en temps réel sur les départs et les arrivées.
     
  • Aéroport international de Don Muang : À 25 km au nord du centre de Bangkok, cet aéroport a fermé en 2006, avant de devenir la base de facto des vols intérieurs et à bas coût.
     
  • Aéroport international de Phuket : Plusieurs destinations en Thaïlande et au-delà.
     
  • Aéroport international de Chiang Mai :Des destinations internationales comme Hong Kong, Kuala Lumpur, Luang Prabang, Macao, Mandalay, Séoul, Singapour, Taipei, Yangon, ainsi que Pékin, Shanghai et d’autres villes chinoises.
     
  • Aéroport international de Chiang Rai : Des destinations internationales comme Kunming, Macao et Singapour.
     
  • Aéroport international de Hat Yai :Destinations internationales limitées à Kuala Lumpur et Singapour.
     
  • Aéroport de Mae Sot : Vols depuis/vers Yangon.

Les billets d'avions pour la Thaïlande depuis la France

Un vol direct pour Bangkok depuis la France dure environ 11 heures. Au moment de la rédaction de ce guide, les tarifs les plus avantageux pour un aller-retour avec escale se situaient autour de 380 € sur Jet Airways ; pour un vol direct, sur la THAI, il fallait plutôt compter à partir de 600 €.

Un aller-retour avec escales pour Phuket commençait à environ 500 €.

Pendant la haute saison (de décembre à mars), trouver un billet depuis ou vers Bangkok peut relever du défi, sans compter que les billets que vous finirez par trouver seront assez chers. Il est donc conseillé de réserver le plus tôt possible.

Voici quelques agences et transporteurs :

  • Air France
  • Bourse des Vols
  • Etihad Airways
  • Thai Airways International

Aller en Thaïlande depuis la Belgique, la Suisse et le Canada

Au moment de nos recherches, un aller-retour Bruxelles-Bangkok avec escale commençait à environ 460 €.

En réservant à l’avance, vous pourrez trouver des vols Genève-Bangkok à partir de 580 FS (530 €), avec escale.

Lors de nos recherches, les premiers prix pour un aller-retour Montréal-Bangkok, avec 2 escales, se situaient autour de 960 $C (660 €).

Aller en Thaïlande par voie terrestre

Passage de frontière

La Thaïlande partage des frontières avec le Laos, la Malaisie, le Cambodge et le Myanmar (Birmanie). Il est possible de circuler par voie de terre entre tous ces pays en passant par des postes-frontières où vous serez contrôlé. L’amélioration des autoroutes et des nouveaux ponts permet également de voyager plus facilement de Thaïlande jusqu’en Chine,via le Laos.

Cambodge

Les visas touristiques pour le Cambodge sont disponibles à la frontière pour 30 $US. Munissez-vous d’une photo d’identité et essayez d’éviter les jeunes gens qui proposent de vous fournir un certificat ou un autre document contre des frais supplémentaires.

D’Aranya Prathet à Poipet L’itinéraire terrestre le plus direct entre Bangkok et Siem Reap (pour Angkor Wat), désormais assuré par des bus directs gérés par le gouvernement.

De Hat Lek à Krong Koh Kong Sur la côte depuis/vers Ko Chang et Sihanoukville.

De Ban Pakard à Psar Pruhm Route secondaire depuis Ko Chang (via Chanthaburi) vers Battambang et Angkor Vat.
Il existe d’autres points d’accès plus reculés entre la Thaïlande et le Cambodge : O Smach-Chong Chom (fermé ponctuellement à cause des combats à Khao Phra Wihan) et Choam jusqu’à Chong Sa-Ngam. Ils ne sont pas très pratiques, car vous devrez louer un véhicule privé côté cambodgien.

Chine

De nouvelles routes relient le sud de la Chine, le Laos et le nord de la Thaïlande. Le trajet est désormais presque direct d’un pays à l’autre. Avant de partir, assurez-vous d’obtenir un visa pour la Chine à Bangkok ou Chiang Mai.
De Chiang Khong à Mengla La route Chine-Thaïlande (AH 3) est une ancienne voie du trafic d’opium transformée en axe majeur reliant plusieurs États. Longue de 1 800 km, cette route bitumée entre Kunming (province chinoise du Yunnan) et Bangkok a été facilitée par la construction du 4e pont de l’Amitié lao-thaïlandaise (à Chiang Khong-Huay Xai) qui enjambe le Mékong.
De Chiang Saen à Jinghong Il était autrefois possible de prendre un bateau sur le Mékong depuis le nord de la Thaïlande jusqu’à la province chinoise du Yunnan, mais ce service est suspendu à l’heure où nous écrivons.

Laos

La frontière entre le nord et le nord-est de la Thaïlande et le Laos est facile à franchir. Vous pouvez obtenir un visa de touriste (entre 30 et 42 $US) à votre arrivée en fournissant une photo d’identité. Essayez de donner des billets propres et en parfait état. De plus en plus de bus directs relient les grandes villes des deux côtés de la frontière, faisant de l’arrêt dans les villes-frontières une simple formalité.

De Nong Khai à Vientiane Le 1er pont de l’Amitié lao-thaïlandaise au-dessus du Mékong est l’un des principaux points d’entrée entre les deux pays. Des trains et des bus depuis Bangkok desservent Nong Khai.

De Chiang Khong à Huay Xai Le 4e pont de l’Amitié lao-thaïlandaise accroît la popularité de ce point de passage qui permet d’aller du nord de la Thaïlande jusqu’à Luang Prabang en bateau. Des bus directs entre Chiang Mai, Chiang Rai et le Laos utilisent ce poste-frontière.

De Mukdahan à Savannakhet Le 2e pont de l’Amitié lao-thaïlandaise relie 3 pays : la Thaïlande, le Laos et le Vietnam.

De Nakhon Phanom à Tha Khaek Le 3e pont de l’Amitié lao-thaïlandaise relie le nord-est de la Thaïlande au sud du Laos.

De Chong Mek à Vangtao Pour atteindre la frontière, le mieux est de passer par Ubon Ratchathani (Thaïlande) ; c’est une bonne option pour se rendre à Pakse (Laos). Des bus directs circulent désormais au départ d’Ubon.

Au nord-est de la Thaïlande, il existe des postes-frontières plus reculés, notamment Bueng Kan-Paksan (il faut demander son visa laotien à l’avance) et Tha Li-Kaen Thao (veillez à louer un moyen de transport). Au nord du pays, mentionnons le point de passage isolé entre Ban Huay Kon, près de Nan, et Muang Ngeun.

Malaisie

La Malaisie, et en particulier la côte ouest, est facilement accessible par bus, train ou même par bateau.

De Hat Yai à Butterworth L’embranchement ouest de la voie ferrée qui dessert la Malaisie depuis Bangkok conduit les passagers jusqu’à Butterworth, tandis que la branche principale mène à Penang.

De Hat Yai à Padang Besar Les bus et les trains partent de la ville de Hat Yai dans le Sud, vers plusieurs destinations de Malaisie. Les formalités de passage doivent être effectuées à Padang Besar.

De Sungai Kolok à Rantau Panjang Bien qu’elle soit une option, nous ne conseillons pas cette route en raison des troubles qui subsistent dans l’extrême Sud.

De Ko Lipe à Langkawi Possibilité en haute saison de traverser en bateau entre ces deux îles de la mer d’Andaman. La plupart des voyageurs empruntent cet itinéraire plutôt que celui reliant le port thaïlandais de Satun (Thaïlande) à l’île malaisienne de Langkawi et à la ville de Kuala Perlis.

Les autres postes-frontières, de moindre importance, nécessitent un véhicule privé.

Myanmar (Birmanie)

Dans le cadre des efforts d’intégration menés par l’AEC (Communauté économique de l’Asean), le Myanmar a éliminé ses restrictions de voyage à 4 des postes-frontières qu’il partage avec la Thaïlande, ce qui signifie que les visiteurs étrangers peuvent désormais entrer dans le pays (en ayant préalablement obtenu un visa birman), puis quitter le pays à un autre endroit. Dans le passé, tous les visiteurs devaient entrer et sortir du pays par le même point de contrôle. Sur les 4 postes-frontières, celui reliant Ban Phu Nam Ron à Htee-Khee est très récent ; le gouvernement thaïlandais a l’intention de développer cet itinéraire pour relier Bangkok et le port birman de Dawei, sur la mer d’Andaman.

De Mae Sai à Tachileik Un poste-frontière très fréquenté. Il se distingue par son marché, qui peut être visité lors d’une excursion à la journée depuis la Thaïlande, sans visa. Pour voyager plus loin au Myanmar, il faut préalablement obtenir un visa.

De Ranong à Kawthoung Un poste-frontière souvent utilisé pour les prorogations de visa, au sud de la Thaïlande. Également un point d’entrée/sortie pour le sud du Myanmar.

De Mae Sot à Myawaddy L’un des points de passage les plus accessibles pour se rendre au Myanmar.

Aller en Thaïlande en bus, voiture ou moto

Il est possible de circuler par voie de terre entre la Thaïlande et tous les pays limitrophes, que ce soit en bus, en taxi ou en voiture individuelle. Peut-être vous demandera-t-on de descendre du bus à la frontière pour passer la douane, avant de remonter dans un autre bus ou un taxi collectif de l’autre côté de la frontière. Dans d’autres cas, notamment à la frontière avec la Malaisie, le bus s’arrêtera pour les formalités avant de repartir jusqu’à sa destination finale.

Franchir une frontière internationale avec un véhicule privé demande quelque paperasserie. Il est généralement interdit de se rendre à l’étranger à bord d’un véhicule de location.

Aller en Thaïlande en train

Les voies ferrées nationales de la Thaïlande et de la Malaisie se rencontrent à Butterworth (à 93 km au sud de la frontière), point de transfert pour Penang (par la mer), Kuala Lumpur et Singapour (par les services ferroviaires malais).

Vous pouvez accéder à plusieurs postes-frontières par train avant de prendre la voiture de l’autre côté : c’est le cas de la frontière thaïlando-cambodgienne entre Aranya Prathet et Poipet et de la frontière thaïlando-laotienne entre Nong Khai et Vientiane.

Des trains circulent jusqu’à Sungai Kolok, sur la côte est de la Malaisie, mais nous déconseillons d’emprunter cette voie à cause des violences fréquentes dans l’extrême Sud de la Thaïlande.


Comment se déplacer en Thaïlande ?

Se déplacer en avion

Voyager en avion en Thaïlande reste assez accessible financièrement. La plupart des liaisons aériennes se font au départ des aéroports de Bangkok (Don Muang et Suvarnabhumi), mais ceux de Chiang Mai, Hat Yai, Ko Samui, Phuket et Udon Thani desservent également quelques villes thaïlandaises.

Compagnies aériennes

Air Asia. De Bangkok (Don Muang) à Buriram, Chiang Mai, Chiang Rai, Hat Yai, Khong Kaen, Krabi, Loei, Nakhon Phanom, Nakhon Si Thammarat, Nan, Narathiwat, Phitsanulok, Phuket, Roi Et, Sakhon Nakhon, Surat Thani, Trang, Ubon Ratchathani et Udon Thani ; de Chiang Mai à Hat Yai, Krabi, Phuket et Surat Thani ; de Phuket à Udon Thani.

Bangkok Airways. De Bangkok (Suvarnabhumi) à Chiang Mai, Chiang Rai, Krabi, Lampang, Pattaya, Phuket, Ko Samui, Sukhothai, Trat et Udon Thani ; de Chiang Mai à Ko Samui, Phuket et Udon Thani.

Kan Air. De Bangkok (Don Muang) à Chiang Mai, Chiang Rai, Hua Hin, Khon Kaen, Nakhon Ratchasima, Nan, Phitsanulok, Mae Sot, Pattaya, Ubon Ratchathani et Udon Thani ; de Chiang Mai à Chiang Rai, Pai et Mae Hong Son.

Nok Air. De Bangkok (Don Muang) à Buriram, Chiang Mai, Chiang Rai, Chumphon, Hat Yai, Khon Kaen, Krabi, Lampang, Loei, Mae Sot, Nakhon Phanom, Nakhon Si Thammarat, Nan, Phitsanulok, Phrae, Phuket, Ranong, Roi Et, Sakhon Nakhon, Surat Thani, Trang, Ubon Ratchathani et Udon Thani ; de Chiang Mai à Udon Thani.

Orient Thai. De Bangkok (Don Muang) à Phuket.

Solar Air. De Bangkok (Don Muang) à Chumphon.

Thai Lion Air. De Bangkok (Don Muang) à Chiang Mai, Chiang Rai, Hat Yai, Krabi, Nakhon Si Thammarat, Phuket, Surat Thani, Ubon Ratchathani et Udon Thani ; de Hat Yai à Udon Thani.

Thai Smile. De Bangkok (Don Muang) à Chiang Mai, Phuket et Khon Kaen ; de Bangkok (Suvarnabhumi) à Chiang Mai, Chiang Rai, Hat Yai, Phuket, Khon Kaen, Narathiwat, Surat Thani, Ubon Ratchathani et Udon Thani ; de Chiang Mai à Phuket.

Bateau en Thaïlande

L’authentique embarcation thaïlandaise est le long-tail boat (“bateau à longue queue”, ou reu·a hăhng yow), ainsi dénommé parce que l’hélice est fixée à l’extrémité d’un long arbre de transmission sortant du moteur. À Bangkok et dans les provinces voisines, ainsi que pour relier les îles, les long-tail boats constituent le moyen de transport le plus utilisé sur les rivières et les canaux.

Entre le continent et les petites îles moins touristiques, les traversées se font généralement à bord d’embarcations en bois de 8 à 10 m de long, équipées d’un moteur au centre de la coque, d’un gouvernail et d’un simple toit pour protéger passagers et marchandises. Les destinations plus fréquentées sont le plus souvent assurées par des hydroglisseurs et des vedettes.

Bus et minibus thaïlandais

Le réseau de bus thaïlandais est à la fois très dense et fiable. L’État subventionne la Transport Company (bò·rí·sàt kŏn sòng), souvent abrégée en Baw Khaw Saw (BKS). Toutes les villes et les bourgades desservies par les bus disposent d’une gare BKS – parfois un simple cabanon le long de la route.

Les compagnies les plus sûres sont celles qui partent des gares routières BKS. Il peut s’agir de bus publics ou privés bénéficiant de concessions.

Nous déconseillons d’emprunter les bus privés opérant depuis des centres touristiques tels que Th Khao San, à Bangkok, car des vols et des commissions abusives sont fréquemment signalés. Méfiez-vous des escroqueries et prenez les précautions d’usage.

Sur certaines destinations, les minibus remplacent de plus en plus les bus. Gérés par des entreprises privées, ils sont en train de devenir une option de catégorie moyenne. Plus petits, ils peuvent partir du marché (et non d’une gare routière en dehors de la ville) et vous déposer directement à votre hôtel. Évitez de vous asseoir à l’avant, ou alors sensations fortes assurées !

Classes

Les bus les moins chers et les plus lents sont les rót tam·má·dah (bus ordinaires, sans clim), qui s’arrêtent dans tous les villages et au moindre signe d’un passager au bord de la route. Seuls quelques-uns continuent à circuler, dans les régions rurales ou sur de courtes distances.

Pour les rót aa (bus climatisés), il existe différentes catégories, selon la longueur du parcours. Les distances courtes sont généralement assurées par des bus de 2e classe rudimentaires, qui ne sont pas équipés de toilettes. Pour les trajets plus longs, les bus sont plus confortables et mieux équipés (1re classe, “VIP” et “Super VIP”). Les “VIP” et “Super VIP” comptent moins de sièges, ce qui permet de les incliner davantage ; ils sont parfois appelés rót norn (bus-couchettes).

Dans les bus longue distance, climatisés, prévoyez une veste. Dans ces bus, les services sont généralement bons, et vous pourriez même avoir droit à une hôtesse en uniforme vous proposant un film ou une boisson.

Durant les trajets de nuit, les bus s’arrêtent habituellement pour un repas de minuit.

Réservations

Vous pouvez réserver vos places pour un bus climatisé BKS dans tous les terminaux ou gares routières BKS, et même par téléphone avec règlement dans un 7-Eleven. Les réservations ne sont pas possibles pour les bus ordinaires (avec ventil). La plupart des hôtels et tous les voyagistes peuvent réserver des places dans les bus privés, mais mieux vaut s’adresser directement à l’agence de bus concernée.

Faire du stop en Thaïlande

L’autostop ne constitue jamais un moyen de locomotion réellement sûr et recommandable. Les voyageurs qui décident de se déplacer ainsi prennent un risque certain, même s’il s’avère limité. En dehors de certains parcs nationaux sans transports publics, cette pratique reste peu répandue en Thaïlande et vous attendrez parfois longtemps en bord de route avant qu’un conducteur ne s’arrête. D’autant que les Thaïlandais n’agitent pas le pouce ; pour arrêter un véhicule, il faut tendre le bras, main ouverte paume vers le bas. Comme c’est également de cette façon qu’on hèle les taxis et les bus, certains automobilistes s’arrêteront pour vous indiquer un arrêtà proximité.

Prendre le train en Thaïlande

Bien qu’ils soient plus lents, les trains thaïlandais parcourent tout le pays et sont la meilleure alternative au bus pour les longs voyages vers Chiang Mai au nord ou Surat Thani au sud, mais aussi pour rallier Ayuthaya et Lopburi depuis Bangkok en évitant les embouteillages.

Le réseau ferré de 4 500 km est géré par la société des chemins de fer thaïlandaise, la State Railway of Thailand et dessert 4 lignes principales : nord, sud, nord-est et est. Tous les trajets longue distance partent de la gare Hualamphong à Bangkok.

Classes

Les trains de passagers de la SRT comptent en général 3 classes, qui diffèrent parfois considérablement selon le type de train : ordinaire, rapide ou express.

1re classe – Les wagons de 1re classe comportent des cabines privées de 2 couchettes, disponibles seulement dans les trains rapides, express et trains express spéciaux.

2e classe – Les sièges rembourrés (généralement inclinables) sont disposés comme dans un bus, par paires, tous tournés dans le sens de la marche. Dans les wagons-couchettes, les sièges se font face deux par deux et se transforment en couchettes, l’une au-dessus de l’autre. La couchette inférieure offre plus d’espace au-dessus de la tête, ce qui explique son prix plus élevé. Les enfants sont toujours placés en couchettes inférieures. Il existe des voitures de 2e classe uniquement sur les trains rapides et express. Certains wagons sont climatisés, d’autres ont des ventilateurs.

3e classe – Un wagon de 3e classe typique compte 2 rangées de banquettes qui se font face. Chaque banquette est conçue pour 2 ou 3 passagers, mais, sur les lignes bondées des régions rurales, on tient peu compte de ces considérations. Les express n’ont pas de 3e classe. Les trains qui desservent la banlieue de Bangkok ne possèdent que des wagons de 3e classe.

Tarifs

Les tarifs sont calculés en ajoutant des suppléments au prix de base, selon le type du train (express spécial, express, rapide, train ordinaire), la classe choisie et la distance parcourue. Des frais supplémentaires sont ajoutés pour les wagons climatisés et les couchettes (basse ou haute).

Réservations

Vous pouvez réserver vos billets de train entre 1 et 60 jours avant la date de départ, en personne, depuis n’importe quelle gare ferroviaire. On peut aussi les acheter dans les agences de voyages, mais c’est un peu plus cher. Si vous êtes à l’étranger et que vous organisez de longs trajets en train, envoyez un e-mail à l’agence gouvernementale SRT (passenger-ser@railway.co.th) au moins 15 jours avant votre séjour. Vous recevrez un message de confirmation de votre réservation. Vous pourrez retirer et payer vos billets en gare 1 heure avant le départ du train.

Les réservations sont recommandées pour les trains-couchettes entre Bangkok et Chiang Mai ou entre Bangkok et Surat Thani, car les places partent très vite.

Pour les trajets plus courts, achetez vos billets au moins un jour avant pour avoir un siège (au lieu d’une couchette).

Vous pourrez obtenir des remboursements partiels si vous annulez votre billet, selon le nombre de jours restants avant le départ. Rendez-vous au guichet des réservations de la gare.

Services en gare

Toutes les gares thaïlandaises disposent d’une consigne (cloak room). La plupart des gares ont un guichet spécifique, qui ouvre de 15 à 30 minutes avant l’arrivée des trains. Vous trouverez également dans les gares des kiosques à journaux et des vendeurs d’en-cas, et quelques restaurants.

Les gares, à l’exception des plus petites, affichent généralement les horaires des trains en anglais.

Faire du vélo en Thaïlande

Le vélo constitue un bon moyen de locomotion pour explorer les coins ruraux au trafic moins dense que sont Pai et les parcs historiques d’Ayuthaya et de Sukhothai. Des vélos (pas toujours de très bonne qualité) sont loués un peu partout, notamment dans les pensions, à partir de 50 B/jour. En général, aucune caution n’est demandée.

Ailleurs, le manque d’infrastructures et la dangerosité des routes rendent le cyclotourisme peu recommandé au visiteur lambda. Les circuits guidés de Bangkok et de quelques grandes villes, qui évitent les principaux axes urbains, font exception.

Malgré les risques, de plus en plus de gens visitent le pays en pédalant, d’autant que la plupart des routes ont un revêtement en dur et de larges bas-côtés. En raison des droits de douane élevés sur l’importation de cycles, il est souvent préférable d’emporter son propre vélo en Thaïlande, plutôt que d’en acheter un (assez cher) sur place. Aucun permis n’est requis et vous devrez simplement faire enregistrer le vélo par les douanes – vous paierez seulement des droits de douane si vous repartez sans votre engin. Il est prudent d’emporter un kit de réparation complet. Le site Bicycle Thailand fournit des renseignements utiles.

Se déplacer en voiture en Thaïlande

Permis de conduire

Pour conduire une voiture ou une moto lors d’un court séjour en Thaïlande, vous devez en principe posséder un permis de conduire international, mais cette formalité n’est pas toujours vérifiée.

Carburant et pièces détachées

Les stations-service modernes sont nombreuses. Dans les régions rurales, l’essence contenant du benzène (ben·sin/nám·man rót yon) est distribuée dans de petites stations au bord des routes ou dans les villages. Tous les carburants sont sans plomb et le diesel est utilisé par les camions et par certaines voitures. La Thaïlande utilise aussi des carburants de remplacement comme le gasohol (mélange à 91% ou 95% de pétrole et d’éthanol) et le gaz naturel comprimé, consommés par les taxis conçus pour rouler avec deux types de carburants.

Location de voiture en Thaïlande

Il est possible de louer des voitures, des 4x4 et des camionnettes dans la plupart des grandes villes et des aéroports, auprès de compagnies locales ou internationales. Les agences de location locales pratiquent des tarifs inférieurs à ceux des grandes chaînes internationales, mais la qualité de leurs véhicules est variable. Vérifiez toujours l’état des pneus et l’aspect général du véhicule avant de signer un contrat de location.
On trouve également des motos à louer dans toutes les grandes villes, ainsi que dans les centres touristiques, auprès des pensions ou des petites sociétés familiales. Il est assez facile de louer une moto. C’est le moyen de transport idéal pour parcourir la campagne de façon indépendante. Pour les locations à la journée, on vous demandera la plupart du temps de laisser votre passeport en dépôt. Là encore, avant de vous engager, vérifiez l’état de la moto et réclamez un casque (dont le port est obligatoire).

Assurance

La réglementation impose la souscription d’une assurance responsabilité civile pour tous les véhicules en circulation. Les meilleures agences de location proposent une couverture complète. Vérifiez toujours que vous êtes assuré au tiers et demandez à voir les papiers d’assurance datés. Un accident au volant d’un véhicule non assuré vous entraînerait dans des ennuis considérables.

Code de la route et règles de sécurité

Les Thaïlandais roulent à gauche (la plupart du temps !). En dehors de cela, tout semble permis, en dépit des panneaux de signalisation et des limitations de vitesse.
La règle cardinale de sécurité est de laisser la priorité au véhicule le plus gros. Même si ce n’est pas ce que dit la réglementation, il s’agit bien de la réalité. La vitesse est limitée à 50 km/h dans les villes et de 80 à 100 km/h sur la plupart des routes nationales, mais vous verrez toujours des véhicules rouler à 30 km/h comme à 150 km/h !
Souvent, des panneaux lumineux informent les conducteurs du trafic en cours. Un indicateur clignotant sur la gauche vous signifie que vous pouvez passer, un indicateur allumé sur la droite signale qu’un véhicule arrive dans l’autre sens. Le klaxon permet d’avertir les autres usagers que le conducteur compte passer. Si un conducteur vous fait des appels de phares, il vous indique de ne pas avancer.
À Bangkok, il faut des nerfs d’acier pour affronter la circulation désordonnée et la mauvaise signalisation des routes. Nous déconseillons fortement l’expérience, d’autant plus dangereuse que les motos sont omniprésentes et le système de circulation à sens alterné hasardeux.
Hors de la capitale, les conducteurs sont surtout confrontés à une multitude de véhicules en tout genre circulant sur la chaussée : camions, vélos, tuk-tuk et motos. Une situation encore aggravée par le fait que de nombreux feux de circulation ne fonctionnent pas. Dans les villages, la circulation est moins dense, mais vous rencontrerez en chemin poulets, chiens et buffles d’eau.

Les transports en commun en Thaïlande

Bangkok est la seule ville de Thaïlande à posséder à la fois un métro aérien (BTS) et un métro souterrain (MRT), respectivement connus sous le nom de Skytrain et de Metro.

Bus urbainset sŏrng•tăa•ou

C’est à Bangkok que le réseau de bus urbains est le plus développé. Udon Thani et d’autres villes de province possèdent aussi un service de bus urbains. L’usage veut que les passagers attendent à l’arrêt et hèlent le bus avec la main, paume vers le bas. Il faut généralement payer après s’être assis ou au moment de descendre.

Ailleurs, les transports publics sont assurés par des sŏrng·tăa·ou (camionnettes ou pick-up avec deux rangées de sièges face à face pour les passagers). Ces véhicules desservent parfois des itinéraires fixes, comme les bus, mais ils peuvent aussi fonctionner comme des taxis collectifs en prenant plusieurs passagers allant dans la même direction. Dans les régions touristiques, ils peuvent être loués comme un taxi ordinaire, mais vous devrez négocier le tarif avant de monter. Vous pouvez héler un sŏrng·tăa·ou sur la route et payer le trajet à la descente.

Dans certaines régions, les sŏrng·tăa·ou desservent des destinations fixes depuis le centre-ville jusqu’aux régions ou provinces avoisinantes.

Săhm·lór et Tuk-tuk

Les săhm·lór (dont le nom signifie “3 roues”) non motorisés sont l’équivalent des rickshaws (ou cyclo-pousse) que l’on voit dans toute l’Asie. On les trouve dans les petites villes où la circulation est fluide et la conduite traditionnelle.
La version moderne et motorisée du săhm·lór est le tuk-tuk. Ce sont de petits véhicules utilitaires, équipés d’un moteur deux temps (souvent alimenté au GPL) très bruyants – si le bruit et les vibrations ne vous abrutissent pas, les gaz s’en chargeront.
Dans les deux cas, le tarif doit être négocié avant le départ. Dans les centres touristiques, les conducteurs de tuk-tuk ont tendance à gonfler les prix pour les étrangers. Renseignez-vous sur les tarifs appliqués avant de héler un véhicule. Le personnel des hôtelspeut vous indiquer un montant convenable.
Les lecteurs désireux d’en savoir davantage sur les cyclo-pousses qui sillonnent la planète peuvent consulter le beau livre Sur la trace des rickshaws (Gallimard, 2002), de Tony Wheeler, fondateurde Lonely Planet.

Moto-taxi

Dans de nombreuses villes de Thaïlande, on peut louer des mor·đeu·sai ráp jâhng, des motos-taxis, pour des petites courses. C’est la meilleure solution si vous n’avez pas de bagage (ou seulement un petit).

Dans la plupart des villes, les motos-taxis restent groupés aux carrefours. Les conducteurs portent généralement des T-shirts numérotés. Le tarif de la course oscille entre 10 et 50 B selon la distance. Il faut convenir du prix avant de monter.

Taxi

Bangkok possède le réseau de taxis avec compteur le plus officiel, mais un nombre croissant de villes l’imitent. Dans certains cas toutefois, les tarifs sont fixés à l’avance ou négociables.

Dans les grands centres urbains, les taxis traditionnels cohabitent avec des systèmes basés sur des applications mobiles.

Uber, apparu sur le marché thaïlandais en 2014, a rapidement gagné en popularité chez ceux qui veulent s’épargner les tracas inhérents aux taxis de la capitale : problèmes de communication, manque perpétuel de monnaie et imprudence des chauffeurs. Mais le département des Transports terrestres n’a pas tardé à juger ce système illégal, arguant que les véhicules n’étaient pas immatriculés correctement, que les tarifs échappaient à toute réglementation et que les conducteurs n’avaient pas d’autorisation. À l’heure de la rédaction de ce guide, la situation semblait bloquée,Uber poursuivant son activitéà Bangkok mais de manière moins ostensible.

D’autres compagnies comme GrabTaxiet Easy Taxi, qui fonctionnent avec des taxis déjà enregistrés, n’ont heureusement pas été affectées. Une alternative locale, All Thai Taxi, a mêmevu le jour.

Voir aussi

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