
Philadelphia Museum of Art, le premier patrimoine artistique de Philadelphie © F11photo - Adobe stock
Mis à jour le : 22 février 2019
Cité historique, “Philly” possède le glamour et l’offre culturelle d’une métropole tout en restant une ville à taille humaine. Facile à explorer, proche de la nature, cette ville inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco est impregnée d’une véritable passion pour les plaisirs de la vie, qu’ils soient artistiques, culinaires ou festifs.
La première institution culturelle de la ville, dans un édifice aux allures de temple grec, abrite une superbe collection d’art asiatique, des chefs-d’oeuvre de la Renaissance, des toiles postimpressionnistes et des oeuvres modernes de Picasso, Duchamp et Matisse, entre autres. Les ensembles architecturaux comme le cloître médiéval, les temples chinois et indien et la maison de thé japonaise sont remarquables.
A savoir :
Le 1er dimanche du mois et tous les mercredis après 17h, le musée se visite sur don libre.
Votre billet, valable deux jours, donne aussi accès au Perelman Building, dédié à la photo, à la mode, à l’art et au design, ainsi qu’au Rodin Museum qui réunit une superbe collection d’oeuvres du sculpteur français.
Non loin du musée, on trouve depuis 1948 une statue équestre dorée de Jeanne d’Arc de 1890, du sculpteur français Emmanuel Frémiet, réplique de celle de Paris, entre Kelly Drive et Pennsylvania Ave.
Autant marché alimentaire que destination culinaire, le Reading Terminal Market, datant de 1893, est une véritable institution locale. Fréquentés par toutes les couches de la société, les 75 stands de nourriture déployés sur 7 000 m2 illustrent le multiculturalisme de Philadelphie, allant de la cuisine hollandaise de Pennsylvanie aux spécialités thaïlandaises.
A savoir :
Des boissons alcoolisées sont vendues au Molly Malloys, et on peut en consommer sans problème dans l’espace de restauration commun.
Iovine Brothers Produce et OK Produce comptent parmi les endroits les moins chers de la ville où acheter des fruits et légumes frais.
La sinueuse Schuylkill coupe en deux cet espace vert de 830 ha, le plus grand parc urbain des États- Unis. Ses deux parties, est et ouest, comprennent voies cyclables, pistes de jogging, terrains de sport, pelouses, art public et demeures historiques.
C'est dans ce bâtiment géorgien harmonieux, construit en 1756 en tant que Pennsylvania State House, que se réunit le deuxième Congrès continental afin d'élaborer la Déclaration d’indépendance en 1776, ainsi que d’autres documents fondateurs majeurs, dont la Constitution. Classé au Patrimoine mondial, le “lieu de naissance du gouvernement américain” se visite uniquement dans le cadre d’un circuit.
A savoir :
L’été, les horaires d’ouverture sont prolongés et le site se visite sans billet après 17h.
Présentez-vous au contrôle de sécurité de l’aile est environ 30 minutes avant l’heure indiquée sur votre billet.
Ce musée immense est plein d'installations multimédias qui permettent de revivre virtuellement la Révolution américaine. Dioramas interactifs et simulations en 3D retracent le fil des événements, de la soumission à l’autorité britannique au soulèvement des colonies américaines. On y découvre les faits, acteurs, cultures et religions qui ont façonné une Révolution qui a fait date dans l’Histoire. Petits et grands seront comblés. Attention : les billets sont vendus selon un créneau horaire fixe. Réservez bien à l’avance sur Internet.
Achevé en 1901 après un chantier de 30 ans, l’hôtel de ville – librement inspiré de celui de Paris et du Louvre – occupe tout un block et, avec ses 167 m de haut, il s’agit de la plus haute construction du monde sans structure d’acier. La terrasse panoramique, au pied de la statue en bronze de William Penn (27 tonnes) qui couronne la tour, embrasse une grande partie de la ville (réservez vos billets car l’espace est limité). La visite guidée quotidienne est tout aussi passionnante. En hiver, on peut faire du patin à glace dans Dilworth Park, du côté ouest de la place.
Durant la première moitié du XXe siècle, le collectionneur et scientifique Albert C. Barnes a rassemblé quantité d’oeuvres de Cézanne, Degas, Matisse, Renoir, Van Gogh et autres maîtres européens. Il les a juxtaposées à de belles pièces d’art populaire d’Afrique et des Amériques, une ‘‘déségrégation’’ artistique qui choqua en son temps. Aujourd’hui, la fondation Barnes est un bâtiment moderne dans lequel on a reproduit à l’identique la demeure originale de Barnes, qui existe toujours dans les faubourgs de Philadelphie. Les oeuvres sont exposées selon sa vision, assemblant avec soin couleurs, thèmes et matériaux.
L’Eastern State Penitentiary, une des premières prisons modernes, fut ouverte en 1829 et fermée en 1971. La visite audioguidée vous emmène dans ses sinistres couloirs où résonne chaque pas. Au programme : la confortable cellule d’Al Capone, des informations sur le système carcéral américain actuel et diverses installations artistiques. Évitez les heures d’affluence. De mi-septembre à Halloween, la prison se transforme en maison hantée.
Cette création du mosaïste Isaiah Zagar est l’oeuvre de toute une vie, sur laquelle il travaille encore. On a l’impression de pénétrer dans un univers enchanté fait de fragments colorés, de murs en bouteilles et de sculptures saugrenues. Les fresques en mosaïques de Zagar sont visibles dans toute la ville – vous saurez maintenant les reconnaître. Le jardin accueille aussi de petites expositions de mosaïques et d’art populaire, principalement des oeuvres d’autodidactes. De novembre à mars, des visites du jardin (tarif plein/ étudiant/enfant 15/12/5-8 $) sont organisées à 15h le samedi et le dimanche. D’avril à octobre, des promenades guidées dans le quartier ont lieu à 15h du vendredi au dimanche.
A savoir :
Avant de vous rendre au marché, passez par le centre des visiteurs pour vous procurer un plan et des coupons de réduction.
Les visites guidées du marché Taste4Travel (Tel. 610-506-6120 ; 60 $) sont effectuées par Jacqueline Peccina-Kelly, chef cuisinière originaire du quartier qui connaît de nombreux commerçants.
Ce long segment de rue animé est bordé d’étals de produits frais protégés par des auvents, sur les trottoirs. On y trouve, entre autres, des bouchers, des poissonniers et des traiteurs. La partie nord est encore majoritairement italienne ; au sud de Washington St, il y a de plus en plus de stands mexicains, si bien que vous pourrez marier tortillas et tortellinis.