
5 villes de l’Est qui montent, innovent et inspirent…
Texte par
Elisabeth Blanchet
Mis à jour le : 1 décembre 2016

De Prague à Bucarest en passant par Budapest, Belgrade et Sofia, découvrez les capitales de l’est de l'Europe et leurs particularités. Qu’elles soient plutôt branchées innovation technologique, économique et artistique, cuisine, “night life” ou spas et bien-être, ces villes montent... n'attendez pas, découvrez-les ! Bon voyage à l’est...
1. Prague, l’innovante
Prague n’a pas fini de surprendre ses visiteurs. Cette capitale de conte de fée avec ses petites maisons de la rue Zlata Ulicka, son pont Charles sur la rivière Vltava, reste l’une des plus visitées d’Europe et la tendance ne risque pas de décliner ! Prague se ré-invente en permanence et n’a pas peur des nouveaux concepts, surtout dans les nouvelles technologies : des espaces de co-working y ont fleuri ces dernières années, des cafés bitcoins également mais aussi de plus en plus d’endroits où on peut payer avec la fameuse crypto-monnaie inventée par le mystérieux Satoshi.
Mais la Golden City d’Europe – comme certains la surnomment du fait de son dynanisme et de son taux de chômage très peu élevé – a bien d’autres cordes à son arc : des hôtels boutique en plein coeur de la capitale pour les petits budgets (comme le Fusion Hotel), des hubs artistiques comme le Meet Factory, le quartier de Krimska Corso, surnommé le Little Berlin, en pleine effervescence et gentrification...
Côté culinaire, les chefs ré-inventent la cuisine traditionnelle tchèque à base de veau, poulet et lapin. Ne manquez pas de l'expérimenter à l’Augustine Restaurant… Pour les végétariens et les petits budgets, rassurez-vous, Prague regorge de bonnes adresses et de marchés – celui de Prague 1 est très sympa - pour essayer mets et produits locaux.
Soucieuse de son environnement, Prague favorise les balades à vélo : l’idéal pour longer la rivière Vlata et circuler dans cette ville devenue un incontournable de l'Europe de l'Est.
2. Budapest, bains, luxe, calme et volupté !
Tout aussi romantique mais plus imposante que Prague, avec son passé Ottoman, royal, impérial et le beau et large Danube qui sépare Buda de Pest, Budapest est une ville qui donne envie de prendre soin de soi à des prix raisonnables. Elle est, sans comparaison possible, la capitale des bains. Depuis l’ère romaine, on se baigne dans les eaux thermales de Budapest. À votre tour aujourd'hui de plonger dans les eaux thermales et médicales des majestueux Bains Gellert, ouverts depuis 1918 (tous les jours de 6h à 20h), dans un décor à la fois oriental et art déco. Amateurs d’échecs – de gigantesques échéquiers incitent à defier les habitués - et de piscines extérieures, les bains Széchenyi, situés au coeur du City Park, entourés de bois et ouverts tous les jours de 6h à 20h, vous immergent dans un univers féérique. Surtout en hiver quand les bassins et la vapeur d’eau se confondent avec le sol enneigé.
Et comme Budapest sait aussi innover, il existe une manière moins orthodoxe de profiter des bains : la nuit lors de “night-time bath parties” avec disco et lasers en plus des bulles (trouvez votre bonheur sur : http://www.spasbudapest.com). Bref, de l’eau, des bulles et du bien-être 24h sur 24 tout au long de l’année. Sans oublier les balades au bord de l’eau : les bords du Danube sont magnifiques !
3. Belgrade, vivre la nuit
Moins connue et visitée que ses cousines hongroise et tchèque, Belgrade a pourtant bien des attraits. En plus d’être une destination très peu onéreuse, elle est devenue la capitale de la “night life”. Pour les amateurs de clubs, de DJs, de musique électro et de scène underground constamment en mouvement, Belgrade est la destination de rêve. Parmi les clubs les plus en vogue, l’Opservatorijum qui est aussi une galerie d’art et le KGB Caffe, dans un sous-sol, dont le décor, emmitoufflé de posters, n’a pas changé depuis 15 ans et rappelle le temps où les Belgradiens se cachaient dans des appartements ou des caves pour continuer à faire la fête malgré les bombardements de l’OTAN en 1999.
La “night life” de Belgrade ne se vit pas que dans les clubs mais aussi dans la rue. Se balader dans la rue Skadarlija vous enchantera. Lieu connu pour son passé bohème et artistique, il fut fréquenté par des artistes, des écrivains, des journalistes et garde une atmosphère bohème renforcée par pléthore de tavernes et restaurants où des groupes de musique traditionnelles rivalisent avec des bars hyper branchés, punks ou hard rocks ! Un beau mélange des genres et un chouette bar/club où faire une halte, le Club Sioux. À Belgrade, on sait quand la nuit commence mais pas quand elle finit !
4. Sofia, une halte culinaire nécessaire
Sofia est un paradis du palais et des amateurs de vestiges architecturaux de l’ère communiste. Située au pied des montagnes majestueuses du Vitocha, Sofia est truffée de perles culinaires. Son emplacement géographique au coeur des Balkans du Sud, son histoire liée à l’empire ottoman et ses liens proches avec la Russie ont contribué à faire de ce petit pays un trésor culinaire. La cuisine bulgare est influencée par toutes ces cultures et offre une variété unique dans les Balkans : poissons, viandes, légumes, fruits, tout y est decliné à toutes les sauces et à toutes les cuissons.
Aujourd’hui, les cuisiniers bulgares n’hésitent pas à mélanger les genres et s’inspirer des cuisines d’ailleurs. Pour vous émoustiller les papilles, commencez par un bon repas au restaurant Happy, une chaîne avec un nombre de choix de plats formidables. Vous pourrez ensuite orienter votre palais vers des restaurants plus traditionnels comme Izbite. Mais les bonnes adresses ne manquent pas, au contraire. Suivez les queues devant les petits restos et vous saurez où bien manger.
5. Bucarest, un vivier d’énergie
Elle est bien loin la Bucarest toute grise et déprimante des années 90. Aujourd’hui, la capitale roumaine est un vrai vivier où l’on sent l’énergie d’une nouvelle génération prendre le dessus sur la précédente. Elle est devenue un véritable hub pour la création de start-up et le théatre d’une dynamique qui va autour : cafés et restos branchés, comme le Energiea dans la vieille ville ou pura vida, espace de co-working au sein du très chouette hôtel Old Town Bucharest, ... de nouvelles adresses se sont développées un peu partout en ville ces dernières années.
L’innovation roumaine ne se limite pas aux start-ups mais se prolonge dans un renouveau artistique. Les ateliers d’artistes prolifèrent comme les fascinants ateliers d’artistes du collectif Carol 53 dans une vieille maison abandonnée du début du siècle. Bucarest a perdu de sa grisaille et offre aujourd’hui un véritable bol d’énergie.