
Le port de plaisance de Calvi figure parmi les escales les plus appréciées et fréquentées de Corse © allard1 - Adobe Stock
Mis à jour le : 11 mars 2022
Rebelle et ensorcelante, aussi insaisissable que séduisante, la Corse enchante par la beauté de ses paysages et la vitalité de sa culture. Un joyau insulaire qui se prête à toutes les découvertes.
Au pied de la citadelle, le port de plaisance de Calvi figure parmi les escales les plus appréciées et fréquentées de Corse. Cafés et restaurants, dont les vastes terrasses côtoient les yachts, s’alignent sur le quai. La façade rose vif de l’église Sainte-Marie-Majeure, au-dessus du port, ajoute une note de gaieté.
Bonifacio s’accroche toujours à ses spectaculaires falaises de calcaire blanc. Sculptées par le vent et les embruns, elles abritent des calanques, des criques et des plages au décor féerique. On aimerait ne pas trop en dire et ne pas trop en montrer pour garder intact votre émoi lorsque vous découvrirez la “Gibraltar corse”. Juste ceci : c’est depuis le pont d’un bateau qu’elle est la plus impressionnante...
Petit port de pêche devenu une station balnéaire sans grand charme, Porto dispose toutefois d’un site exceptionnel. Perchée sur un éperon rocheux, sa tour génoise, l’une des rares en Corse à être carrée, garde l’entrée du golfe, une merveille façonnée par la nature, encadré par les majestueux pics déchiquetés du Capo d’Orto, à 1 294 m.
Devenue la première ville de Corse grâce à un décret de son enfant le plus célèbre, Napoléon Bonaparte, Aiacciu ne manque pas d’attraits. Certains ne jurent que par son atmosphère décontractée, d’autres par son musée Fesch (incontestablement le plus beau de l’île) ou par ses restaurants. Tous s’accordent sur un point : la ville fait la joie des amateurs de littoral avec son front de mer, la longue plage du Ricanto et les îles Sanguinaires.
Un itinéraire mythique pour des milliers de randonneurs ! Traversant l’île en diagonale, de Calenzana à Conca, le GR®20 offre un autre regard sur la géographie corse, quasi aérien et résolument montagnard – même si la côte se laisse souvent apercevoir à l’horizon. Flirtant avec les sommets, cherchant souvent la difficulté, cet itinéraire de haut vol est à réserver aux marcheurs aguerris. Les autres trouveront leur bonheur dans de nombreuses balades et sentiers moins sportifs, mais tout aussi riches de promesses, comme les Mare a Mare® et Mare e Monti®.
Dernier bastion de terre corse avant la Sardaigne, les îles Lavezzi sont l’occasion d’un tour en bateau jusqu’à ce petit paradis protégé entre ciel et mer. Érodée par le vent et par les vagues, la roche claire prend ici des formes d’écailles de monstres marins se découpant sur des eaux oscillant entre le turquoise et le bleu outremer. L’idéal pour une sortie en snorkeling… Hormis l’île Cavallo, refuge de la jet-set, les Lavezzi sont accessibles en bateau depuis le port de Bonifacio.
À quelques kilomètres du centre d’Ajaccio, les 4 îlots protégés qui ponctuent la pointe de la Parata doivent leur nom à la couleur rouge de la roche qui les compose. Ils sont un refuge de choix pour les oiseaux marins. La pointe de la Parata est l’occasion d’une belle promenade dont la récompense est une vue splendide sur ces îles qui révèlent tout leur charme au soleil couchant. Pour s’en approcher, et même fouler la plus grande d’entre elles, une embarcation s’impose. Quant à la route qui mène d’Ajaccio à cette extrémité sauvage, elle offre une tout autre ambiance avec ses lieux de sortie réputés pour leur ambiance festive.
L’église Saint-Jean-Baptiste, qui domine le vieux port, est l’image la plus célèbre de Bastia. L’intérêt de la ville ne se limite cependant pas à cette imposante façade baroque. Bâti dans une crique étroite chargée d’histoire où pêcheurs et plaisanciers, Bastiais et touristes se retrouvent dans une joyeuse animation sur fond de façades colorées, le vieux port est le coeur de la deuxième ville de l’île. Gentiment anarchique, méditerranéenne et populaire, Bastia sait séduire ceux qui prennent le temps de se plonger dans son atmosphère.
Entre la Balagne et les Agriates, l’Ostriconi se distingue par sa longue plage, surveillée en été et particulièrement adaptée aux enfants. Certains avancent que le sable qui la couvre serait l’un des plus fins du monde… Il n’en fallait pas plus pour assurer la réputation des lieux, superbes mais très fréquentés en été. L’étonnant “désert” des Agriates, non loin, dissimule pour sa part deux autres plages sublimes, moins faciles d’accès : les plages du Lodo et de Saleccia.
Inscrite par l’Unesco sur la Liste du patrimoine mondial de l’humanité, en même temps que les calanques de Piana et le site de Girolata, la réserve naturelle de Scandola doit une part de sa beauté à son isolement, qui l’a tenue à l’écart de la fréquentation et des promoteurs. Accessible principalement par la mer, cette réserve de 920 ha de terre et 1 000 ha d’espace maritime, créée en 1975, offre des paysages grandioses et des fonds marins d’une biodiversité remarquable.
Ah ! les plages corses... Souvent comparées à celles de destinations beaucoup plus exotiques, elles justifient pleinement leur réputation. Aux abords de Porto-Vecchio notamment, les golfes et les plages déclinent à l’envi sable blanc et eaux turquoise. La plage idyllique de Palombaggia, bordée de pins d’un vert éclatant, déploie un long ruban de sable blanc ponctué de rochers rouges et baigné par une mer transparente. C’est la plus prisée de la Corse-du-Sud. Lovée dans une magnifique baie circulaire de sable blanc, bordée de pinèdes, la plage de Rondinara est abritée des vents et attire les plaisanciers en saison
Les aiguilles de Bavella se dressent dans le massif boisé de l’Alta Rocca, l’un des plus beaux sites de la montagne corse. Ces étonnantes pointes de porphyre rouge sculptées par l’érosion culminent à 1 596 m. Si elles ne sont pas les plus hautes, elles sont sans doute les plus spectaculaires. On en oublierait presque la présence de l’homme tant cette nature fascine.
Beauté du décor, richesse du patrimoine, belles possibilités de loisirs sportifs… Le massif surplombant le sud de l’île est un monde à part qui se prête à toutes les envies. Aussi âpre sur ses sommets que doux sous le couvert de ses forêts de pins laricios, l’Alta Rocca est sillonné de sentiers de randonnée et de rivières propices au canyoning. Blottis dans ce décor, les villages de granite appellent à découvrir la culture insulaire et recèlent quelques trésors, comme le musée de Levie et sa Dame de Bonifacio, plus vieux vestige humain découvert en Corse.
La façade jaune orangé de l’église Sainte-Julie de Nonza n’est que l’un des sites qui justifient un arrêt dans ce bourg du cap Corse. Bâti sur un spectaculaire piton rocheux flanqué d’une tour génoise, au-dessus d’une plage de galets noirs, Nonza est l’un des points forts du cap. Prenez le temps de découvrir les peintures et les sculptures qui ornent les murs et le plafond de l’église, d’arpenter les ruelles pentues montant à l’assaut de la tour et de boire un verre sur la place ombragée du village.
Sartène, “la plus corse des villes corses” selon Prosper Mérimée – une citation qui fait la fierté de la ville –, dresse sur un éperon rocheux ses imposantes demeures de granit gris, que relient venelles et passages voûtés. La ville jette un regard lointain sur le golfe de Valinco.
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