
Amphithéâtre d’Arles © Marcus Lindstrom - iStock
Mis à jour le : 18 mars 2022
Ville à taille humaine, où la culture a droit de cité, Arles est devenue une destination tendance. Au cœur de l’été, le prestige des Rencontres internationales de la photographie en ferait presque oublier aux visiteurs venus en nombre son fabuleux patrimoine romain. Les arènes, notamment, y sont d’une grande beauté. Arles est aussi imprégnée de culture camarguaise. Aux portes de la ville, débute ce Far-West méditerranéen qui, entre les deux bras du Rhône, court jusqu’à la mer. La nature est au-rendez-vous : flamants roses, taureaux, étangs et roselières y côtoient une Petite Camargue où salins d’Aigues-Mortes et dunes de l’Espiguette parachèvent le tableau.
Très bien conservé, l’amphithéâtre, communément nommé “les arènes”, est le site romain le plus visité d’Arles. Édifié sur les pentes de l’Hauture au Ier siècle, il servait aux combats de gladiateurs et de fauves. Au moment de sa construction, il inaugure une nouvelle ère pour la ville, laquelle déborde alors la ceinture des remparts élevés sous le règne d’Auguste.
Édifiée et restaurée en pierre de Fontvieille, la façade comprend deux niveaux, percés chacun de 60 arcades voûtées en plein cintre. Le rez-de-chaussée est rythmé par des pilastres d’ordre toscan. L’entrée principale se trouve aujourd’hui au nord, mais à l’époque antique elle était située côté ouest, comme en témoignent les vestiges d’un escalier donnant sur la ville. À cette époque aussi, des poteaux en bois, fixés à un étage supérieur, permettaient de déployer un velum pour protéger les spectateurs du soleil.
L’amphithéâtre pouvait accueillir plus de 20 000 spectateurs. La “cavea”, soit la partie haute réservée aux gradins, comprenait 34 rangées qu’un ingénieux système de division et de circulation permettait de répartir selon les catégories sociales : en bas les magistrats et les sénateurs, tout en haut, les femmes, les esclaves et les étrangers, et au milieu les citoyens romains. Des passages voûtés, appelés “vomitores” (pour “sortir vite” en latin), relient les galeries intérieures aux gradins.
De forme elliptique, la piste centrale de l’arène était sous l’Antiquité plus élevée de 2 m qu’aujourd’hui. Le but ? Laisser la place à une sorte de local technique au sous-sol ainsi qu’aux cages d’animaux et aux décors que l’on pouvait ainsi faire apparaître depuis les trappes du plancher. Au Moyen Âge, des habitations furent construites dans l’enceinte : plus de 200 bâtiments et deux églises ont été dénombrés en 1826 lors des travaux de dégagement des vestiges ! Aujourd’hui, les arènes ont retrouvé leur vocation première : accueillir spectacles et ferias.
Avec la tour futuriste de Frank Gehry comme emblème, voici donc le projet d’envergure de la grande collectionneuse d’art Maja Hoffman pour Arles. Ce centre culturel pluridisciplinaire étendu sur 10 ha a été pensé comme un campus. Il accueille des expositions régulières, des conférences et des spectacles. Reportez-vous à l’agenda en ligne pour connaître la programmation.
Son socle, une rotonde de verre appelée le “drum”, fait écho aux arènes romaines de la ville. Postée à l’entrée du parc des Ateliers, la tour de Frank Gehry s’élève à 56 m de hauteur, et, en raison des panneaux d’aluminium froissé qui la recouvrent, change de nuances selon les reflets de la météo. N’hésitez pas à opter pour une visite guidée pour découvrir son architecture, les matériaux en partie naturels qui la composent (à l’image des panneaux de sel autour des ascenseurs) et ses œuvres intégrées. Le miroir circulaire d’Ólafur Elíasson, au-dessus de l’escalier monumental à double révolution, vaut le coup d’œil, tout comme les toboggans géants de Carsten Höller dans lesquels se lancent les visiteurs de tous âges. Leurs cris de joie et de surprise résonnent dans tout le hall !
Héritage du XIXe siècle, les anciens bâtiments SNCF des forges, de La mécanique générale et de la grande halle ont été rénovés et abritent aujourd’hui chacun des espaces d’expositions modulables. Sur visite guidée gratuite, il est possible de parcourir le laboratoire de design et de recherche (“l’Atelier Luma”) installé à la mécanique. Le toit de la grande halle est équipé de panneaux photovoltaïques, destinés à assurer une partie de l’énergie nécessaire au site.
Les chantiers SNCF d’origine ont ici laissé place à un vaste parc, véritable poumon vert au cœur de la ville. Dessiné par le Belge Bas Smets, a puisé son inspiration en Camargue, dans la Crau et les Alpilles, il offre une déambulation plutôt réussie entre son étang, ses pelouses en pente, ses nombreux arbres plantés et les quelques œuvres in situ qui le jalonnent.
Accessibles aux débutants et aux enfants à partir de 6 ans, les promenades à cheval sont incontestablement l’activité phare de la Camargue et l’un des moyens privilégiés d’approcher sa nature sauvage. Dans la mesure du possible, privilégiez les sorties longues (minimum 2 heures), lesquelles permettent de s’enfoncer dans les lieux les plus sauvages. Pensez à réserver.
Parmi les nombreux prestataires, signalons les suivants :
Chez Élise-Mas des Barres (06 24 28 30 82 ; Pioch Badet, route d’Arles). Une adresse proposant de belles balades, entre rizières et marais.
Mas du Pin Fourcat (06 80 90 66 49, 06 07 52 21 33 ; Mas de Pin Fourcat, route du Bac-du-Sauvage, RD85). Une adresse située sur un domaine exceptionnel, qui va jusqu’à la mer.
Crin Blanc (06 10 30 51 54 ; RD570). Le Crin Blanc présente l’avantage d’être tout proche des Saintes-Maries-de-la-Mer.
Les Cabanes de Cacharel (04 90 97 84 10, 06 11 57 74 75 ; route de Cacharel). Outre des promenades à cheval, on y propose aussi des balades en calèche, idéales pour les plus petits.
Lou Seden (06 15 84 49 69 ; Mas de la Marchande, route d’Aigues-Mortes). De nombreuses propositions de balades à la demi-journée ou à la journée, en français et en anglais.
Pour les amoureux du cheval de Camargue : ne manquez pas la visite de l’élevage du Mas de la Cure et le spectacle équestre Camarkas (06 20 14 50 35 ; billetterie au 10 av. Frédéric-Mistral aux Saintes-Marie, spectacle tenu Draille des Capelans au lieu-dit Grazier, à 8 km des Saintes-Maries ; tarif plein/-10 ans 16-50/8-25€ selon catégorie ; avr-oct), une belle échappée alliant dressage, danse et musique flamenco.
Seule localité d’importance sur la rive ouest de la Camargue et ville sanctuaire, les Saintes-Maries-de-la-Mer ont tous les attributs d’une station balnéaire, un supplément d’identité camarguaise en prime avec leurs arènes en bord de mer. À côté, vous trouverez un manège à l’ancienne et, près de l’office du tourisme, une aire de jeux pour enfants. Lors de notre passage, un espace muséal (av. Théodore-Aubanel) devait aussi ouvrir sur le front de mer. Il comprendra une médiathèque, un espace d’expositions temporaires, un musée maritime de la Camargue et le musée Baroncelli – ce dernier porte le nom du marquis (dit Lou Marqués ; 1883-1923) qui le premier dessina le costume de gardian et œuvra à la construction d’une identité camarguaise.
La crypte de cette église des IXe et XIIe siècles, de style roman provençal, abrite la fameuse statue de Sara la Noire, sainte patronne des Gitans, ainsi que les reliques de Marie Jacobé et Marie Salomé.
Les 24 et 25 mai, elle est au cœur du célèbre pèlerinage des Gitans. Accessible depuis l’extérieur de l’église, sa tour crénelée domine le village et ouvre sur une vue panoramique : par beau temps, on voit jusqu’au mont Ventoux. L’escalier à vis n’est pas haut (53 marches), mais les marches, hautes, ne sont pas évidentes à aborder pour de jeunes enfants, de même, avec un toit bien en pente, que le point de vue au sommet.
Situé à 4 km au nord des Saintes-Maries-de-la-Mer, ce vaste parc ornithologique ravit aussi bien spécialistes, photographes que visiteurs de passage. Ses 7 km de sentiers pédestres aménagés au cœur de la nature permettent d’observer de près les principales espèces d’oiseaux de Camargue, flamants roses en tête, présents par centaines à l’année sur le site.
En trois générations, le parc a bien changé. C’est aujourd’hui un espace naturel protégé de 60 ha qui n’a plus grand-chose à voir avec le “parc zoologique” créé en 1949 par le grand-père fondateur, André Lamouroux. Le changement a été initié par le fils, René, à la fin des années 1970. Il a conçu les premiers aménagements pour accueillir le public, le sensibiliser aux enjeux de protection de la nature et lui permettre d’observer au plus près les oiseaux.
Facilement accessible, la partie centrale du parc permet d’emblée de belles observations grâce au sentier qui chemine au milieu des marais. La partie sud arbore une configuration plus sauvage : cette fois, le chemin fait le tour d’un marais. Au total, cette boucle classique fait 2,6 km. Elle est agrémentée de panneaux explicatifs sur les oiseaux à voir et de plusieurs cabanes et tours d’observation. Plus sauvage, la grande partie de 50 ha située au nord du parc propose un sentier de 4,3 km qui longe en partie l’étang de Ginès, propriété du parc naturel régional de Camargue.
Le flamant rose est l’oiseau phare du parc. Vous pourrez observer des spécimens à l’année, même si c’est en hiver qu’ils sont les plus nombreux. Les fameuses parades nuptiales ont lieu de décembre à fin février (privilégiez les heures de forte lumière). La période est aussi un moment privilégier pour voir des canards, oies, grues, rapaces et autres petits passereaux. Aux beaux jours, on observe de grandes colonies de hérons et d’aigrettes dans les arbres, tandis que sternes, mouettes et avocettes s’installent sur les îlots aménagés du parc.
Construite au milieu du XIXe siècle pour protéger le delta de l’influence de la mer, cette digue relie les Saintes-Maries-de-la-Mer (accès après le centre de thalassothérapie) et le phare de la Gacholle (accessible en voiture depuis Salin-de-Giraud, il faut laisser la voiture au parking 1 km avant le phare, exposition sur le littoral sur place ; 11h-17h week-end et vacances scolaires). Longue de 12 km, elle est l’occasion d’une superbe balade à vélo au cœur de la réserve naturelle, entre plage et marais (comptez 3 heures aller-retour, prévoyez de l’eau et évitez les jours de grand vent). Elle permet aussi d’accéder à 20 km de boucles pédestres et cyclables.
Deux prestataires proposent la location de vélos aux Saintes-Maries-de-la-Mer : Le Vélociste (04 90 97 83 26 ; pl. Mireille ; demi-journée/journée 12/16€, vélo électrique 25/35€) et Le Vélo Saintois (04 90 97 74 56 ; 19 av. de la République ; mêmes tarifs). À Salin-de-Giraud, adressez-vous à Vélo Camargue (06 25 14 85 96), situé au Camping des Bois Flottés, route de la Mer. Ces prestataires conseillent par ailleurs toutes sortes d’itinéraires.
Ce vaste étang, de près de 6 500 ha de superficie, est la pièce maîtresse du dispositif naturel camarguais. Au cœur du parc naturel régional de Camargue, c’est un véritable paradis ornithologique, dont le statut de réserve naturelle nationale doit beaucoup à l’ancien conflit entre les agriculteurs au nord et les saliniers au sud, les premiers pompant l’eau du Rhône, les seconds l’eau de la mer (l’histoire est racontée au musée de la Camargue). Zone tampon où se rencontrent eau douce et eau salée, l’étang est interdit à la baignade et à la pêche. La D37, la D36b et la draille des 5 Gorges (interdite aux voitures et motos) le longent en partie et ménagent de superbes points de vue. Sur la rive est de l’étang, se trouve la réserve de La Capelière, à la fois centre d’information et lieu de balade.
Ici, le Grand Rhône n’est plus endigué et opère une dernière courbe avant son embouchure. Le domaine, 700 ha de nature, évoque une Camargue originelle, profonde et sauvage. Trois sentiers de découverte (de 3 à 8 km), dont l’un est accessible aux poussettes, sillonnent ces terres basses magnifiques, et permettent d’en admirer la faune et la flore : chacun a son plan d’eau et sa cabane d’observation. Programme d’été avec sorties nature, balades à cheval, en kayak, marché artisanal et spectacle. Des visites guidées ont lieu aussi le reste de l’année (se reporter à l’agenda en ligne).
Plus loin, le littoral abrite une mythique plage sauvage, à présent interdite au camping, la plage de Piémanson. Y aller est déjà un voyage en soi, tant on chemine entre marais et étang (l’accès est cependant plus facile qu’à Beauduc). Marcher 1 km sur la gauche pour trouver la plage naturiste.
Aigues-Mortes est une citadelle surgie au milieu des marais. On le visualise de manière saisissante en partant à la découverte de ses tours et remparts, l’occasion de remonter l’histoire jusqu’au XIIIe siècle : à cette époque, aucun des principaux ports méditerranéens n’appartient au roi de France. Pour y remédier, et posséder une ouverture sur la mer, Louis IX échange des terres avec une abbaye voisine. Aigues-Mortes sort des eaux en quelques années.
Devenue l’emblème de la ville, la tour de Constance voulue par Louis IX est achevée en 1248 après 4 ans de travaux. Il s’agit de l’unique témoignage du château construit sous son égide et disparu deux siècles plus tard. L’épaisseur des murs (6 m) et le système de défense – aujourd’hui appréciables depuis la salle basse et la coursière annulaire – firent du donjon en son temps un lieu sûr pour le départ des croisades. Dès 1248, Louis IX (Saint Louis) peut ainsi embarquer avec ses croisés au milieu d’une escadre de plus de 600 navires. En 1270, il s’engage dans ce qui sera sa huitième et dernière croisade : il meurt de maladie le 25 août de la même année. La salle haute, autre témoin de l’histoire de la citadelle, devient, après la révocation de l’édit de Nantes en 1685, une prison pour femmes protestantes : le mot “Résister”, gravé sur la margelle d’un puits, supposément par Marie Durand enfermée ici pendant 38 ans, est depuis devenu un symbole célèbre.
Elle culmine à près de 33 m et offre une vue qui, par beau temps, porte jusqu’au mont Ventoux. La tourelle (aujourd’hui inaccessible) abritait un phare, rappelant la fonction commerciale de la cité, qui veillait à ce que les bateaux s’acquittent, à cet unique point d’entrée méditerranéen sur le territoire, des droits de douane. À partir du XIXe siècle cependant, le port, ensablé, est peu à peu délaissé.
Très bien conservés, les remparts médiévaux sont ponctués de trois tours d’angle, de deux tours de flanquement et de cinq grandes portes. Certains de ces éléments accueillent des expositions. La partie sud offre une belle vue sur les salins, notamment depuis les terrasses des portes de la Marine et des Moulins.
Au Moyen Âge, le pèlerinage vers le sépulcre de saint Gilles était l’un des plus importants du monde chrétien. Il rivalisait alors avec les pèlerinages de Rome, de Jérusalem ou encore de Compostelle. Si cette époque glorieuse est aujourd’hui révolue, la cité, étape du chemin d’Arles vers Saint-Jacques-de-Compostelle, n’en est pas moins encore traversée par quelques pèlerins. Demeure aussi sa magnifique abbatiale, joyau de l’art roman, dont la façade restaurée est à présent inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Édifiée durant le dernier tiers du XIIe siècle et achevée au XIIIe siècle, l’abbatiale de Saint-Gilles fut conçue selon le plan classique des églises de pèlerinage, avec une nef divisée en trois vaisseaux et un vaste déambulatoire pour faciliter la circulation des pèlerins. L’édifice d’origine a été gravement endommagé lors des guerres de Religion. On vient surtout y admirer sa superbe façade sculptée, récemment rénovée.
Prosper Mérimée la comparait à “un bijou que l’on doit examiner à la loupe”. Prenez donc le temps de vous arrêter sur ce véritable livre de pierres, conçu à une époque où la plupart des pèlerins étaient illettrés : sur trois portails sont soigneusement représentés des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, la vie du Christ, des figures de saints et un étonnant bestiaire. Le chantier gigantesque mobilisa plusieurs ateliers de sculpteurs pendant une vingtaine d’années.
À l’horizon 2025, l’aile ouest de l’abbaye doit accueillir un nouveau musée dédié à la période médiévale de la cité. Il comprendra notamment les collections du musée de la Maison romane, fermé au public depuis plusieurs années.
Un air de désert... Sur plus de 10 km de long et 700 m de large s’étend une mer de sable, née des alluvions du Rhône. Dominée par un phare, qui lors de notre passage devait bientôt rouvrir au public, cette pointe sauvage se prête à la marche ou à la randonnée équestre. L’atmosphère y est familiale. Vous trouverez sur place une paillote avec offre de restauration et location de paddle et de matelas. Depuis le centre du Grau-du-Roi, le lieu est bien indiqué. Le plus agréable reste de s’y rendre à vélo : une piste cyclable de 5 km traversant le paysage camarguais y a été aménagée. En voiture, notez que le parking des Baronnets est payant à la journée de mai à septembre (7 €/voiture).
À la sortie d’Aigues-Mortes, les salins dévoilent d’impressionnantes camelles, ces blanches pyramides de sel pouvant dépasser 20 m de haut, et des étangs de saumure rougeâtre, où le sel se dépose en été, au fur et à mesure que l’eau de mer s’évapore. Familiale à souhait, la visite permet à la fois d’aborder des paysages emblématiques et un savoir-faire ancestral, tout en offrant une belle vue sur les remparts de la citadelle.
Les salins d’Aigues-Mortes concentrent pas loin de 10 000 ha de marais salants, soit l’équivalent de la superficie de Paris. C’est en tout cas le plus grand salin de Méditerranée, et le premier site de sel de mer en France, pour La Baleine notamment et l’IGP Fleur de sel de Camargue reconnue en 2018. Dès l’Antiquité, le sel a été ici exploité. Depuis 1856 et la création de la Compagnie des Salins du Midi, le métier de saunier se transmet de génération en génération. Au plus fort de la récolte, durant l’été, une quinzaine de personnes sont à pied d’œuvre.
Le moyen de visite le plus classique séduit d’abord un public familial. De fait, on embarque pour 1 heure 15 de visite (tarif plein/5-13 ans/forfait famille 11/8,50/36€, gratuit -5 ans ; ouvert avr à mi-nov), avec des commentaires tout au long du parcours et plusieurs arrêts. Le premier stop concerne l’incontournable camelle qui donne l’impression d’être au ski même en plein été. Du haut de ses 20 m (formés par 60 000 tonnes de sel de déneigement), on a une très belle vue sur le site et Aigues-Mortes. Le petit musée du Sel n’a, à notre sens, pas de grand intérêt, mais les fans de la série Ici tout commence pourront y voir la maison qui y apparaît.
Entre avril et octobre, et sur réservation, sont proposées des visites avec un guide naturaliste à pied (tarif plein/enfant 19/13€, 1 heure 30), en VTT (avec/sans location de VTT 31/26€, 3 heures) ou en 4x4 (48/20€, 3 heures 30), pour découvrir aussi la faune et la flore des lieux. Il vous est également possible de découvrir les salins en autonomie à pied (tarif plein/enfant 8,80/6,70€) ou à vélo (tarif plein/enfant 18/15€). Accès possible en voiture à la plage du Salin, non surveillée (tarif plein/enfant 32/15€).
Un guide Lonely Planet 100% testé sur le terrain, et riche en secrets locaux, pour découvrir le meilleur de la Provence