Oman

Oman : environnement, nature et animaux

Géographie

Situé à l'Est de la péninsule Arabique, Oman est bordé au nord-ouest par les Émirats arabes unis (EAU), à l'ouest par l'Arabie saoudite et au sud-ouest par le Yémen. Au nord du pays, la péninsule de Musandum s'avance vers l'Iran, distant seulement de 50 km, formant le détroit d'Ormuz. Elle est séparée du reste du pays par la côte orientale des Émirats arabes unis et constitue le seul accès que possède Oman au golfe Persique. L'enclave de Madha, entièrement entourée par les EAU, se situe à mi-chemin entre la péninsule de Musandum et le reste d'Oman. La superficie du sultanat, qu'on ne connaît pas précisément en raison d'un litige portant sur une partie de la frontière entre Oman et l'Arabie saoudite, est légèrement inférieure à celle du Royaume-Uni.

Variée, la géographie du pays est faite de côtes découpées, de plages tranquilles, de montagnes déchiquetées, de salants, de déserts et d'oasis. Les monts Hadjar isolent du reste du pays la bande côtière qui longe le golfe d'Oman au nord, une plaine de sable et de gravier qu'on appelle la côte de Batina. Le Jabal al-Akhdar ("montagne verte") culmine à 2 980 m. Oman possède deux vastes régions de salants, l'une dans le Centre-Ouest et l'autre face à l'île de Masira, au large de la côte orientale, juste au sud du célèbre désert de sable de Wahiba.

Faune et flore

Le gouvernement d'Oman est très impliqué dans la préservation de l'environnement et une fascinante variété d'espèces animales peuple les zones protégées. L'oryx d'Arabie, devenu rare, les tortues de mer géantes (qui viennent se reproduire à Oman), le loup et le léopard d'Arabie, la hyène rayée et le faucon vivent dans des réserves. La flore du pays reçoit également toute l'attention du sultan. Les zones côtières sont protégées et il existe des réserves nationales un peu partout dans le pays.

Animaux

Les montagnes et les wadi d’Oman abritent toutes sortes d’animaux. Notamment une cinquantaine de mammifères, tels les loups, les renards, les hérissons, les gerboises et les lièvres. Le plus grand mammifère terrestre que le visiteur puisse espérer voir est la gazelle. On en voit un troupeau dans une réserve le long de la grande route côtière entre Qurayat et Sour. Treize espèces différentes de baleines et de dauphins croisent dans les eaux omanaises, notamment la baleine bleue, la plus grande créature vivante au monde. La biodiversité est aussi remarquable chez les mollusques. La grande variété de coquillages ajoute au plaisir de la visite de la côte. La liste des oiseaux d’Oman (Oman Bird List) mise à jour régulièrement et publiée par l’Oman Bird Records Committee (OR1, dans les librairies de Mascate) recense plus de 400espèces. Spatules et flamants fréquentent les lagunes, même à Mascate, mais le pays est surtout connu dans le monde pour ses rapaces migrateurs. Les ornithologues passionnés auront intérêt à contacter l’Oman Bird Group. Avec ses wadi fertiles ou ses acacias du désert, Oman abrite aussi une très grande diversité d’insectes, depuis le minotaure, un gros coléoptère, jusqu’au magnifique papillon bleu du figuier.

Espèces menacées

Oman joue un rôle important en matière de préservation des tortues vertes, dont il abrite l’un des plus grands sites de nidification au monde, à Ras al-Jinz. Les cinq espèces menacées de tortues que l’on rencontre sur les côtes d’Oman sont toutes protégées par décret royal. Avec sa diversité géographique, Oman abrite un grand nombre d’espèces menacées, dont l’outarde houbara, le bouquetin de Nubie, le tahr (espèce de chèvre omanaise) et le léopard d’Arabie. Ce dernier fréquente le djebel Samhan au Dhofar et on en a même vu sur la piste d’aviation de Salalah. Les chats des sables, les caracals, les ratels et les mangoustes se font de plus en plus rares. La réserve d’oryx d’Arabie, dans le désert de Jiddat al-Harasis, assure la protection d’un troupeau d’oryx sauvages.

Flore

Oman a bâti son empire sur les arbres à encens qui poussent au Dhofar. On continue de récolter leur résine aromatique, en pratiquant une incision dans leur tronc, mais les palmiers-dattiers, qui occupent 49% des terres cultivées, ont supplanté l’encens en termes d’importance économique. Grâce à la fertilité de ses wadi, dont beaucoup sont irrigués par l’eau de source tout au long de l’année, Oman possède une très riche flore. Dans ces wadi prospèrent souvent d’immenses lauriers-roses fleuris à longueur d’année. À Mascate, une clinique de phytothérapie, subventionnée par le gouvernement, utilise de nombreuses plantes et arbustes locaux pour traiter toutes sortes de maladies, dont le diabète et l’hypertension. Le jardin botanique d’Oman (Oman Botanic Garden; www.oman-botanic-garden.org), achevé en 2014, présente 80espèces endémiques de la région regroupées par habitat. Couvrant 420ha, c’est le plus grand jardin botanique d’Arabie.

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