Népal

Népal : environnement, nature et animaux

Géographie

Le Népal est un petit territoire enclavé de 800 km de longueur sur 200 km de largeur, pour une superficie totale de 147 181 km2. De la frontière indienne, qui borde tout le sud du pays, jusqu’à la chaîne himalayenne au nord, l’altitude passe d’à peine 150 m au-dessus du niveau de la mer à 8 848 m au sommet du mont Everest.

Le Népal se compose de plusieurs zones naturelles : les plaines du Teraï, au sud ; quatre chaînes de montagnes ; et, au milieu, les vallées et les Moyennes Montagnes (Middle Hills). La plupart des habitants vivent dans les plaines fertiles et sur les versants sud ensoleillés des montagnes, propices à la culture et plus hospitaliers. Au-dessus de 4 000 m, on ne trouve que des éleveurs de yaks qui redescendent dans les vallées au début de l’hiver.

Le pays englobe un tiers de la chaîne himalayenne et 10 des 14 plus hauts sommets du monde. L’Himalaya se compose de groupes de massifs séparés par des glaciers et des rivières coulant du plateau tibétain.

Faune et flore

Doté de paysages et de conditions climatiques variés, le Népal affiche une biodiversité exceptionnelle. De nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères sont malheureusement menacées par le braconnage et la chasse.

Au sommet de la chaîne alimentaire trône le tigre royal du Bengale, animal solitaire au comportement territorial. Outre la disparition de son habitat, le danger majeur qui pèse sur le tigre est la chasse illégale : la fourrure de ce félin est utilisée dans les vêtements tibétains, et des parties de son corps sont employées dans la médecine traditionnelle chinoise. Le léopard tacheté, plus courant, constitue un important prédateur pour le bétail. Présent dans les phanta (plaines herbeuses) du Teraï, le rhinocéros unicorne est le plus gros des trois rhinocéros d’Asie. Les seuls éléphants sauvages d’Asie connus au Népal habitent dans la partie ouest du Teraï et des collines des Churia. L’animal le plus rare de tous reste le dauphin du Gange, une espèce en voie de disparition.

Plus de 850 espèces d’oiseaux ont été recensées au Népal, dont presque la moitié dans la vallée de Katmandou. La principale période de reproduction, entre mars et mai, est idéale pour l’observation. Aux oiseaux locaux s’ajoutent les espèces migratrices, qui arrivent de Sibérie dans le Teraï en février et en mars.

On a répertorié quelque 6 500 espèces d’arbres, d’arbustes et de fleurs sauvages, dont la plus connue est sans doute la fleur nationale, le Rhododendron arboreum. La meilleure période pour admirer des fleurs sauvages se situe durant la mousson : la menthe, les plantaginacées, les renoncules, les potentilles, les renouées, les éphédras, les cotonéasters, les saxifrages et les primevères forment alors au sol un tapis multicolore. Nombre d’espèces alpines au-delà de la limite des arbres fleurissent en automne.

Dans les contreforts himalayens et dans les plaines, le banian et le pipal, reconnaissables à leur magnifique feuillage en dais, se dressent souvent au centre des villages. Le sal, un arbre aux larges feuilles semi-caduques et au bois très dur, pousse dans les forêts des basses terres du Teraï. On trouve aussi des savanes d’herbes à éléphant (phanta), qui peuvent atteindre 2,50 m de hauteur.

Voir aussi

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