République Dominicaine

République Dominicaine : sécurité

Sécurité

La République dominicaine n’est pas une destination particulièrement dangereuse. La délinquance de rue est rare dans les zones touristiques, surtout en journée, mais il faut tout de même se méfier d’éventuels pickpockets et voleurs à la tire (pour les appareils-photo notamment). Évitez de marcher sur les plages la nuit, et n’hésitez pas à prendre un taxi si vous rentrez tard des bars et des discothèques. Et pour limiter les dégâts en cas d’effraction de votre véhicule, mieux vaut ne laisser aucun objet de valeur à l’intérieur.

Le désagrément le plus courant est sans doute qu’on ne vous rende pas la monnaie exacte lors d’un achat. Dans bien des cas, c’est une simple erreur de calcul. Mais il arrive tout de même souvent que les serveurs, les chauffeurs de taxi et les commerçants vous rendent “accidentellement” moins que prévu. Si le compte n’est pas bon, dites-le immédiatement.

N’achetez pas de drogue. Le dealer est souvent de mèche avec la police qui surgit à point nommé au moment de la transaction afin d’“attraper” l’acheteur étranger peu méfiant – en réalité, pour lui extorquer un pot-de-vin. Toute transaction de ce genre d’un montant élevé peut vous conduire tout droit en prison. Sachez aussi que la cocaïne qui circule en République dominicaine est notoirement “impure”. Les autorités indiquent même qu’elle comporte en majorité un produit chimique de remplacement encore plus dangereux que la drogue elle-même.

La prostitution est légale, et prospère dans le pays. C’est particulièrement visible à Boca Chica et Sosúa. En revanche, il est illégal de tenir une maison close et de se livrer au proxénétisme. De même, il est strictement interdit d’avoir des rapports sexuels avec une personne de moins de 18 ans (le fait de ne pas connaître l’âge réel du ou de la prostitué(e) ne constitue pas une circonstance atténuante). Il est de notoriété publique que les prostituées qui proposent leurs services aux étrangers n’hésitent pas à les toucher de manière assez agressive, dans le but de leur faire les poches.

Un fil d'ariane en voyage

Le portail Ariane, mis en place par le Centre de crise du ministère des Affaires étrangères, est un service gratuit permettant au voyageur français à l’étranger d’être contacté par le service consulaire, sur son téléphone portable ou par e-mail, au cas où des événements graves (crise politique, catastrophe naturelle, attentat…) se produiraient dans le pays durant son séjour, ou de contacter rapidement sa famille ou ses proches en France en cas de besoin. La procédure d’inscription se réalise en ligne, où vous donnez des informations sur votre voyage (date de départ, de retour, numéro de téléphone portable, coordonnées d’éventuels contacts sur place, adresses de séjour et itinéraire prévu, etc.). Grâce à ce service, vous recevrez en outre, avant votre départ, des recommandations de sécurité par e-mail si la situation dans le pays le justifie.

Avec des enfants

Les hôtels-clubs sont unmoyen pratique et abordable de voyager en famille, d’autant qu’ils résolvent facilement les sempiternelles questions concernant les repas et les activités.

Les familles qui voyagent par leurs propres moyens, n’on n’a pas à redouter les longs trajets en bus du fait de la superficie restreinte du pays. Par ailleurs, les plages et activités de plein air ont de quoi contenter toute la famille. Se déplacer en ville peut toutefois se révéler éprouvant pour les parents, et épuisant pour les enfants. Vous trouverez maints conseils pour voyager au mieux avec ses enfants dans le guide Lonely Planet Voyager avec ses enfants.

Pratique

Les hôtels-clubs possèdent les équipements et services les mieux adaptés aux enfants, qu’il s’agisse des chaises hautes dans les restaurants, de la garde d’enfants et des activités. Ceci dit, tous ne s’adressent pas spécifiquement à une clientèle familiale (certains sont même réservés à la clientèle adulte). Les touristes qui voyagent en indépendant auront plus de mal à trouver des équipements et prestations spécialement conçus à l’intention des enfants.

Les sièges-auto sont denrée rare, même dans les voitures privées. Dans les taxis et les bus, ils sont carrément inexistants. Néanmoins, si vous venez avec le vôtre (prévoyez un modèle universel s’adaptant à divers types de véhicules), vous devriez pouvoir l’utiliser de temps à autre.

Allaiter en public n’est pas tabou, mais c’est une pratique fort peu courante, à proscrire dans les restaurants en tout cas. Les mères allaitantes prendront soin de trouver un endroit à l’écart (par exemple un banc dans un parc) et de couvrir leur nourrisson avec un châle. Les grandes épiceries vendent de la nourriture pour bébé et des couches de marque.

Saint-Domingue avec des enfants

Saint-Domingue n’est pas une ville particulièrement accueillante pour les enfants. En dehors de la Zona Colonial, elle est mal adaptée aux piétons et compte peu de plages ou de parcs. Le Parque Colón et le Parque Duarte dans la Zona Colonial sont plutôt des places d’apparat dotée de bancs et où l’on peut nourrir les pigeons. La Playa Guibia (angle Av. George Washington et Av. Maximo Gomez),sur le Malécon, possède un terrain de jeu et est appréciée des familles le week-end.

L’Adrian Tropical est une bonne adresse pour manger avec des petits qui sont remuants. Les hôtels avec piscine, notamment tous ceux qui longent le Malécon, vous permettront de vous détendre quelques heures entre deux visites.

Gay et lesbien

Dans l’ensemble, la République dominicaine reste assez conservatrice face à l’homosexualité. Les gays et lesbiennes trouveront la population la plus ouverte à Saint-Domingue, même si les clubs gays sont relativement discrets. Santiago, Puerto Plata, Bávaro et Punta Cana ont leur lot d’établissements gays, s’adressant tout autant à la communauté homosexuelle étrangère que locale. Partout ailleurs, les démonstrations d’affection en public entre hommes sont assez taboues, un peu moins pour ce qui concerne les femmes. Les couples homosexuels devraient pouvoir louer une chambre d’hôtel sans problème.

Femmes seules

Les femmes voyageant seules doivent s’attendre à faire l’objet de l’attention des hommes. En général, ceux-ci se manifestent en sifflant, par des regards appuyés, ou bien ils les apostrophent en disant par exemple “Hola, preciosa” (“Salut, beauté”). Bien sûr, c’est importun, mais cela reste somme toute de l’ordre du désagrément. Le mieux pour s’en défendre est d’adopter une tenue vestimentaire assez sobre et d’ignorer ces commentaires. Pour autant, il faut prendre les mêmes précautions que dans les autres pays, et éviter les situations (ou les hommes) qui ne vous semblent pas sûrs. Des vols et agressions, quoique rares à l’encontre des touristes, se produisent de temps à autre, et les femmes sont souvent considérées comme des cibles plus faciles que les hommes.Les jeunes Dominicains engageants qui draguent les étrangères, surtout dans les stations balnéaires comme Punta Cana, sont appelés “sanky-pankys” (gigolos). Généralement, ils cherchent à obtenir en échange de leur “affection” des sorties (au restaurant et dans les bars), des cadeaux et des espèces. Les Européennes et les Nord-Américaines d’âge mûr sont leur cible privilégiée.

Handicapés

Dans les Antilles, peu de pays disposent d’aménagements adaptés aux voyageurs handicapés, et la République dominicaine ne fait pas exception à la règle. Les hôtels-clubs sont cependant extrêmement pratiques, car les chambres, les lieux de restauration et les activités (diurnes et nocturnes) sont concentrés en un même lieu ou proches les uns des autres. Il y a aussi suffisamment de personnel pour aider les voyageurs à se déplacer dans l’enceinte de l’établissement. Certains disposent d’un petit nombre de chambres accessibles aux fauteuils roulants, avec des portes plus larges et des poignées ou des barres murales dans la salle de bains. En outre, de manière générale, les Dominicains se montrent extrêmement serviables et arrangeants. Les voyageurs handicapés feront peut-être l’objet de regards curieux de la part des passants, qui seront tout aussi prompts à les aider au besoin.

En France, l’APF (Association des paralysés de France ; 01 40 78 69 00 ; 17 bd Auguste-Blanqui, 75013 Paris) et l’association Handi Voyages (handivoyages.free.fr) peuvent fournir des informations utiles sur les voyages accessibles. L’association Ailleurs & Autrement organise des voyages adaptés aux personnes à mobilité réduite. Yanous et handicap.fr constituent également de bonnes sources d’information.

Deux associations de Sainto Domingo offrent assistance et renseignements aux voyageurs handicapés : l’Asociación Dominicana de Rehabilitación (809-689-7151 ; San Francisco de Macoris ; h8h-16h lun-ven), et la Fundación Dominicana de Ciegos (809-538-4161 ; angle Av. Expreso V Centenario et Tunti Cáceres ; h7h-15h30 lun-ven).

Voir aussi

Le catalogue des éditions Lonely Planet

L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.

Nos partenaires

#ExperienceLonely