Mexique

Transport Mexique

Comment aller au Mexique ?

Outre l’avion, on peut arriver au Mexique en voiture ou en car depuis les États-Unis, le Guatemala et le Belize ou prendre le bateau sur la côte bélizienne pour rejoindre l’État du Quintana Roo.

Entrer au Mexique

Les ressortissants français, belges, suisses et canadiens n’ont pas besoin de visa pour se rendre au Mexique en visite touristique. Sur présentation de leur passeport en cours de validité et de leur billet d’avion aller-retour, il leur sera délivré un Formulaire Migratoire Multiple (FMM) soit par la ligne aérienne, soit par les services de Migration. Cela leur permettra de séjourner au Mexique jusqu’à 180 jours.

Plus de 30 aéroports mexicains accueillent des vols directs en provenance des États-Unis (certains accueillent des vols de provenances plus variées que d’autres) et certains accueillent même des vols directs en provenance du Canada. 

Les aéroports internationaux de Mexico, Cancún, Guadalajara, Monterrey et Puerto Vallarta sont les plus fréquentés. Seuls ceux de Mexico et de Cancún accueillent des vols directs réguliers venant d’Europe, des Caraïbes, d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud ; c’est à Cancún qu’il y a le plus de vols provenant d’Europe. La principale compagnie mexicaine est Aeroméxico ; sa cote de sécurité est comparable à celle des grandes compagnies nord-américaines ou européennes. Interjet et Volaris desservent plusieurs villes des États-Unis. Interjet dessert aussi La Havane et Varadero, à Cuba, Guatemala Ciudad, au Guatemala, San José, au Costa Rica, et Lima, au Pérou.

Les billets d'avion pour le Mexique depuis la France

Aeroméxico et Air France font partie de l’alliance mondiale Sky Team. Les deux compagnies assurent plusieurs liaisons directes par semaine entre Paris et Mexico (comptez au minimum 600€ et environ 12heures de vol).

Différentes compagnies européennes (Iberia, Lufthansa ou British Airways) ou nord-américaines (United, American Airlines ou Air Canada) proposent des liaisons Paris-Mexico avec escale. Ces vols sont souvent moins chers (à partir de moins de 500 €) et ne sont pas beaucoup plus longs que les vols directs (généralement de 2 à 3 heures). Ils permettent également d’atterrir dans d’autres villes que Mexico.

Aller au Mexique depuis la Belgique

Il n’y a pas de vol direct au départ de Bruxelles pour Mexico. Les compagnies Brussels Airline et Lufthansa (membres de Star Alliance) opèrent des vols avec escale depuis la Belgique (à partir de 550 € environ en basse saison). Aeroméxico, Air France ou KLM par exemple assurent également des vols avec une escale.

Les billets d'avion depuis la Suisse

Il n’y a pas de vol direct. Pour rallier Mexico depuis Genève ou Zurich, vous devrez faire une escale avec les compagnies Swiss International Airlines et Lufthansa (membres de Star Alliance). Aeroméxico, Air France, Iberia ou American Airlines relient également le Mexique depuis la Suisse. Un vol aller-retour coûte à partir de 750 FS en basse saison. 

Rejoindre le Mexique depuis le Canada

Montréal, Québec, Toronto et Vancouver proposent des vols directs vers le Mexique, mais les prix sont souvent plus intéressants avec un changement aux États-Unis. Un vol direct aller-retour depuis Montréal (environ 6 heures) débute autour de 700 $C pour Mexico et 600 $C pour Cancún (4 heures 45).

Voyages organisés

Le Mexique fait l’objet de nombreux voyages et séjours organisés classiques, mais aussi de circuits à thème (architecture, sites archéologiques, cyclotourisme, randonnée, plongée, etc.). N’hésitez pas à comparer les prix avant de faire votre choix.

Spécialistes de l’Amérique latine et généralistes

Comptoir des Voyages : Plusieurs agences en France. Circuits en itinérants, autotours, pour handicapés ou en famille. Plusieurs séjours au Yucatán.

Jerrycan Voyages : Une agence suisse qui propose des circuits culturels de 11 à 16 jours.

Evaneos, le spécialiste du voyage sur-mesure.


Comment se déplacer au Mexique ?

Se déplacer en avion

Au Mexique, plus de 60 villes possèdent un aéroport. L’avion est un bon moyen de parcourir de longues distances à travers le pays. Aeroméxico et sa filiale Aeroméxico Connect possèdent le réseau aérien le plus important, mais Interjet, TAR Aerolinas, Volaris et VivaAerobus desservent de nombreuses villes, pour des tarifs souvent plus avantageux. VivaAerobus propose des tarifs très attractifs, mais certaines cartes bancaires étrangères ne sont pas acceptées pour les réservations en ligne – vous serez peut-être contraint de passer par une agence de voyages. Volaris et Interjet desservent quelques destinations étrangères. Les compagnies régionales offrent généralement une cote de sécurité correcte.

Se déplacer en bateau 

Des ferrys et des car-ferrys reliant la Basse-Californie au reste du Mexique circulent entre Santa Rosalía et Guaymas, entre La Paz et Mazatlán et entre La Paz et Topolobampo.

Circuler en bus au Mexique

Le Mexique possède un bon réseau de routes et de lignes de bus. Des services interurbains confortables et fréquents desservent le pays à des prix raisonnables. La plupart des villes ont une gare routière où convergent les bus longue distance, appelée Terminal de Autobuses, Central de Autobuses, Central Camionera ou La Central (à ne pas confondre avec el centro, le centre-ville!). En règle générale, les gares routières des grandes villes sont propres, sûres et très fonctionnelles.

Classes

Dans les bus mexicains (appelés localement camiones), il existe 3classes, correspondant à 3niveaux de confort:

  • DELUXE ET EXECUTIVE Les bus de lujo, primera plus et ejecutivos, encore plus confortables, assurent surtout les liaisons interurbaines les plus fréquentées. Ils sont rapides (il y a peu ou pas d’arrêts), possèdent des sièges inclinables, suffisamment de place pour les jambes, la climatisation, des films (écran deTV individuel), des toilettes (parfois séparées hommes/femmes) et souvent des boissons, des en-cas et le Wi-Fi. Ils empruntent les routes à péage dès que possible.
     
  • 1re CLASSE Les bus primera clase (1a) fournissent un siège numéroté, confortable, à chaque passager. Ils desservent toutes les villes d’une certaine importance. Les conditions de confort sont toujours correctes. Les bus sont climatisés, pourvus de toilettes et font très peu d’arrêts. Ils diffusent des films sur des écrans de TV. Ils empruntent également les routes à péage dès que possible.
     
  • 2e CLASSE Les bus segunda clase (2a), ou económico, assurent la liaison entre les petites villes et les villages, ainsi que certains trajets interurbains, à un prix et à une vitesse inférieurs. Certains d’entre eux sont presque aussi rapides, confortables et directs que les services de 1re classe. D’autres sont vieux, lents et délabrés. Les WC sont rares. Ils prennent souvent des routes non payantes et s’arrêtent n’importe où pour déposer ou embarquer des passagers. En montant à mi-parcours, vous risquez de rester debout sur une partie du trajet. Dans les régions les plus reculées, ce sont souvent les seuls bus assurant les liaisons.

Réservations de bus

Les billets des bus 1re classe, deluxe et classe affaires (ejecutivos) doivent être achetés à la gare routière avant le voyage; selon le transporteur, il est parfois possible de se les procurer en ligne et de le recevoir par e-mail. Pour les trajets jusqu’à 4à 5heures sur des itinéraires très fréquentés, vous pouvez vous rendre directement à la gare routière, acheter un billet et embarquer immédiatement. Pour des voyages plus longs, des parcours inhabituels ou durant les périodes de vacances, réservez une place au moins 24heures à l’avance, voire 2ou 3jours avant. Il est généralement possible de choisir son siège en achetant sa place. Évitez les sièges du fond, qui sont proches des toilettes et subissent plus de secousses.

Compagnies de bus au Mexique

Il existe des centaines de compagnies de bus au Mexique. La plupart appartiennent à quatre grands groupes qui règnent sur les transports des différentes régions du pays. Les horaires sont indiqués sur leur site Internet.

  • ETN Turistar : Toutes les grandes villes de la côte pacifique, du centre, du nord et de l’est du pays et les destinations au sud jusqu’à Oaxaca. Dessert aussi Tuscon, ElPaso et SanDiego.
     
  • Grupo ADO : Relie Mexico à de nombreuses grandes villes du Yucatán, du Campeche, du Quintana Roo, duTabasco, du Chiapas, de Oaxaca, de Puebla, du Guerrero et de Veracruz.
     
  • Primera Plus: Dans le centre du pays, dessert Mexico, Guadalajara, Mazatlán, Puerto Vallarta, San Luis Potosí et San Miguel de Allende.

Beaucoup de compagnies de bus 2e classe n’ont pas de billetterie; vous réglez directement votre billet au chauffeur. Dans certaines villes, vous pourrez acheter vos billets de bus dans des agences du centre-ville, ce qui évite un trajet supplémentaire jusqu’à la gare routière.

Circuler en voiture au Mexique

Avoir un véhicule au Mexique vous donnera beaucoup de flexibilité et de liberté, et après un temps d’adaptation à l’état des routes locales, la conduite ne présentera pas plus de difficultés que dans beaucoup d’autres pays.

Assurance

Il est imprudent de conduire au Mexique sans avoir souscrit une assurance locale. En cas d’accident, vous risquez d’être emprisonné et votre véhicule sera immobilisé le temps que votre responsabilité soit évaluée. Si vous êtes en tort dans un accident ayant entraîné des blessures ou la mort d’autrui, vous risquez d’être emprisonné tant que vous n’aurez pas dédommagé les victimes et payé les amendes éventuelles. Une assurance mexicaine adéquate est la seule véritable protection : elle est considérée comme une garantie de paiement des dédommagements. La législation ne reconnaît que l’assurance automobile (seguro) mexicaine – un contrat américain ou canadien, même s’il vous couvre, ne sera donc pas accepté. 

Vous pouvez contracter une assurance mexicaine sur Internet par l’intermédiaire du spécialiste Sanborn’s ou d’autres compagnies. Une assurance peut aussi être souscrite dans les villes-frontières américaines et à certains postes-frontières. Aux postes-frontières les plus fréquentés, des agences d’assurance sont ouvertes 24h/24. Une assurance tout risque de courte durée coûte environ 18$ US/jour pour une voiture de valeur inférieure à 10000$US. Pour une période supérieure à deux semaines, il coûte parfois moins cher de souscrire une assurance semi-annuelle ou annuelle. L’assurance dommages corporels coûte environ la moitié d’une assurance tout-risque.

Carburant

Au Mexique, gasolina (essence) et diesel sont vendus par la compagnie Pemex (Petróleos Mexicanos). La plupart des villes, même les plus petites, ainsi que les principaux axes routiers, ont une station Pemex. Dans les endroits plus reculés, il est recommandé de faire le plein dès que possible. Le seul carburant disponible au Mexique est du sin plomo (sans plomb), vendu sous deux formes:

  • Magna (87octane). Sans plomb régulier; 15,99$M le litre au moment de nos recherches.
  • Premium (91octane et une teneur en soufre moins élevée). Super sans plomb; environ 17,79$M le litre.
  • Largement répandu, le diesel se vend environ 20,59$M le litre. Si le diesel ordinaire a une teneur en soufre plus haute qu’aux États-Unis, une variété bajo azufre (faible en soufre) a fait son apparition à Mexico et dans ses environs.

Les stations-service emploient des hommes à la pompe (ils apprécieront un pourboire de 5$M environ).

Code de la route

  • La conduite se fait à droite.
  • Les limites de vitesse sont comprises entre 80 et 120 km/h sur les autoroutes (moins quand elles traversent des zones urbanisées), et entre 30 et 50km/h dans les agglomérations.
  • Les rues à sens unique sont la règle en ville.
  • Pour les conducteurs, le taux légal d’alcool dans le sang est de 0,5à 0,8 g/litre –soit 2ou 3bières ou tequilas.
  • À Mexico, des lois antipollution obligent la plupart des véhicules à rester au garage un jour par semaine.

Dangers et état des routes

Les routes principales sont praticables et assez rapides quand la circulation le permet. Il y a plus de 6000km d’autoroutes à péage (autopistas), qui sont généralement en bon état et à 4voies. Le péage coûte autour de2,50$M/km.

Mieux vaut éviter de conduire de nuit car les véhicules sans phares, les ralentisseurs mal indiqués, les cailloux, les piétons et les animaux sont fréquents. De plus, les conducteurs ivres sont plus nombreux. De manière générale, les routes sont plus sûres en journée.

Des vols de voiture avec agression, des braquages et des barrages illégaux liés aux gangs de la drogue se produisent, surtout dans le Nord. Les États du Tamaulipas et du Nuevo León, dans le Nord-Est, sont spécialement concernés. Il s’agit surtout des routes suivantes, réputées pour les vols à main armée et les vols de voiture avec agression: la route Tampico- Matamoros, les routes fédérales 101et 180 dans le Tamaulipas, la route Monterrey-Nuevo Laredo, ainsi que la route Monterrey- Ciudad Victoria-Tampico. Dans cette partie du pays, il est particulièrement important de se limiter aux routes à péage, d’éviter de rouler la nuit et de fermer les vitres et verrouiller ses portières lorsqu’on circule en ville.

À l’heure de nos recherches, le ministère des Affaires étrangères français déconseillait également certains axes routiers: la route Mazatlán-Durango-Torreón-Monterrey-Reynosa qui traverse le pays d’ouest en est jusqu’à la frontière du Texas et passe par les États de Sinaloa, de Durango, de Coahuila, du Nuevo León et de Tamaulipas. Dans l’État de Veracruz, les axes routiers reliant Martinez de la Torre-Tlapacoyan-Teziutlán (État de Puebla), ainsi que la route Tlapacoyan-Perote et le réseau routier secondaire partant de Martinez de la Torre vers Papantla sont également à éviter.

Avant de prendre la route, consultez les alertes du ministère des Affaires étrangères et renseignez-vous sur place. Si vous êtes malgré tout victime d’une agression, n’essayez pas d’opposer de résistance. Il existe également de véritables barrages militaires et policiers; ceux-ci sont généralement liés à la recherche d’armes illégales, de drogues, de produits de contrebande ou de migrants. Il est très peu probable qu’ils vous causent du souci.

Pendant la nuit, mieux vaut laisser les véhicules dans des parkings fermés sécurisés –ils sont assez courants dans les grandes villes et les hôtels pourront vous aider à en trouver (s’ils n’en possèdent pas eux-mêmes).

Chaque année, environ 13 Mexicains sur 100000 trouvent la mort dans un accident de la circulation, soit plus du double des tués sur la route dans de nombreux pays occidentaux. La conduite en état d’ivresse et l’absence de ceinture de sécurité sont des pratiques assez fréquentes, mais, pour le reste, les Mexicains conduisent aussi raisonnablement que les autres habitants de la planète. La circulation dense, le mauvais état des routes, les ralentisseurs, la présence d’animaux, de vélos et de piétons incitent à ralentir.

Méfiez-vous des panneaux “Alto” (Stop), des topes (ralentisseurs) et des nids-de-poule (y compris sur les autoroutes). Ils sont souvent placés là où on ne s’y attend pas et vous risquez de recevoir une amende ou d’abîmer votre voiture si vous ne les voyez pas. Les panneaux “Tope” et “Vibradores” signalent la présence de ralentisseurs en série –les plus redoutables sont ceux sans marquage au sol et sans panneau de signalisation!

Vous serez peut-être arrêté par la police de la route mexicaine. Dans ce cas, restez calme et courtois. Si vous pensez ne pas avoir commis d’infraction, vous n’êtes pas obligé de verser un pot-de-vin; faire semblant de ne pas comprendre l’espagnol peut éventuellement conduire le policier à abandonner. Vous pouvez aussi demander au policier sa plaque d’identification, à voir les documents concernant la loi que vous auriez enfreint, à parler à un supérieur. Vous pouvez aussi noter le nom, le numéro de badge, l’immatriculation du véhicule du policier et le département dont il relève (fédéral, d’État ou municipal). Si l’on vous dit que l’amende est moins chère en la payant sur-le-champ, faites savoir clairement que vous souhaitez la payer au poste de police et avoir un récépissé; il y a des chances pour que les chasseurs de pots-de-vin vous laissent repartir. Si vous souhaitez porter plainte suite à l’incident, rendez-vous dans un office du tourisme de l’État.

Location de voiture au Mexique

Louer une voiture au Mexique revient plus cher qu’en Europe ou aux États-Unis, mais c’est simple à organiser. La plupart des grandes compagnies de location internationales ont des agences dans tout le pays. Il faut fournir un permis de conduire (celui de votre pays conviendra) en cours de validité, un passeport et une carte bancaire internationale. Vous devrez en général être âgé d’au moins 21 ans (parfois 25ans, ou bien on vous demandera une surtaxe si vous avez entre 21 et 24 ans). Lisez bien toutes les clauses du contrat de location. En plus du prix de la location, vous devrez payer une taxe et une assurance. Sachez cependant que l’assurance complète peut presque faire doubler le prix de location de base indiqué sur certains sites Internet de réservation, mais vous pouvez, en général, vous limiter à une assurance au tiers à bas prix. Faites-vous bien préciser ce que couvre l’assurance: les assurances contre le vol ou les dommages ne couvrent parfois qu’un pourcentage des coûts, ou l’assurance peut ne pas être valable si vous roulez en zone rurale sur des chemins en mauvais état. Les tarifs de location vont généralement de 600 à 700 $M par jour, avec kilométrage illimité, assurance de base et taxes. Dans certaines stations balnéaires, la location ne coûte parfois que 500 $M. Le prix à la journée baisse pour une location à la semaine ou au mois. Le supplément pour la restitution du véhicule dans une autre ville, quand cette possibilité existe, est généralement de l’ordre de 10 $M/km. On peut louer des motos ou des scooters dans certains sites touristiques, à condition de présenter un permis de conduire et une carte bancaire. Toutefois, beaucoup de loueurs n’offrent pas d’assurance.

Permis de conduire

Pour conduire un véhicule à moteur au Mexique, vous devez être muni d’un permis de conduire (de votre pays) en cours de validité.

Les transports en commun au Mexique

Le spectaculaire Ferrocarril Chihuahua Pacífico, qui circule dans la Sierra Madre occidentale entre Los Mochis et Chihuahua, sera l’un des moments forts de votre voyage. C’est le seul train de voyageurs au Mexique. Les villes de Mexico, Guadalajara et Monterrey disposent toutes d’un métro (souterrain). La rapidité et le faible coût du trajet en font un mode de locomotion idéal à Mexico. Doté de 195 stations et fréquenté chaque jour par plus de 4 millions d’usagers, le métro de la capitale mexicaine se classe en troisième position mondiale en termes de fréquentation. Mieux vaut donc l’éviter aux heures de pointe.

Bus locaux

Généralement appelés camiones, les bus locaux restent le moyen de transport le plus économique pour découvrir les environs d’une ville et les villages alentour. Ils sont fréquents et les tarifs en ville ne s’élèvent qu’à quelques pesos. Dans de nombreuses villes, des flottes de petits microbus modernes ont remplacé les vieux bus sales et bruyants. Dans les grandes agglomérations, les bus s’arrêtent en principe uniquement aux paradas (arrêts), même si certains accepteront de s’arrêter à l’angle d’une rue si vous leur faites signe.

Colectivo, combi, minibus et pesero

Tous ces noms désignent des véhicules à mi-chemin entre le taxi et le bus circulant sur des itinéraires urbains fixes généralement affichés sur le pare-brise. Moins chers que le taxi et plus rapides que le bus, ils vous prennent et vous déposent au coin de n’importe quelle rue sur leur parcours: pour les héler, postez-vous au coin de la rue et agitez la main. Dites au chauffeur où vous souhaitez aller. On paie généralement avant de descendre et le prix (un peu plus élevé que le bus) dépend de la distance.

Taxi

Les taxis sont nombreux en ville et étonnamment économiques. Les courses sont facturées 20-25$M/ km. Si le taxi est équipé d’un compteur, demandez au chauffeur s’il fonctionne (¿Funciona el taxímetro?). Si ce n’est pas le cas, convenez du prix de la course avant de monter (n’hésitez pas à marchander un peu). Plusieurs aéroports et grandes gares routières ont instauré un service de taxis agréés: vous achetez un ticket à prix fixe pour votre destination auprès d’une taquilla (billetterie) et vous le remettez ensuite au chauffeur au moment de payer. Vous évitez ainsi marchandage et risque d’escroquerie, mais vous paierez plus cher que le prix habituel. Le prix de location d’un taxi à la journée pour une excursion dans les environs est à peu près le même que celui d’une voiture de location bon marché (de600 à 700$M environ). Uber est de plus en plus prisé, ainsi que Cabify, un service de taxis basé sur une application similaire.

Faire du vélo au Mexique

Le vélo n’est pas recommandé pour parcourir le Mexique. La taille du pays, le mauvais état des routes, l’imprudence des automobilistes et les autres dangers de la circulation que l’on y rencontre ont de quoi décourager. Si vous voulez relever le défi, tenez compte du relief et de la chaleur lorsque vous établirez votre itinéraire. Il existe des magasins de cycles dans toutes les villes mexicaines. L’achat d’un VTT correct –idéal pour un parcours de plusieurs semaines– revient à environ 5000$M. La sympathique agence ¡El Tour organise des circuits –avec votre propre vélo– dans le sud du pays et dans la région centrale des volcans. Le vélo a malgré tout la cote dans les grandes villes mexicaines. La plupart d’entre elles sont suffisamment plates pour qu’on s’y déplace à vélo et les pistes cyclables sont de plus en plus nombreuses à Mexico, Guadalajara, Puebla, Monterrey et dans d’autres grandes villes. 

Des systèmes de vélo-partage fonctionnent à Guadalajara, Mexico et Puebla sur le modèle de leurs homologues ailleurs dans le monde, et tendent à se développer dans d’autres villes; le prêt est gratuit à Mexico. On peut louer des vélos et des VTT corrects dans plusieurs autres villes moyennant 300 à 700$M par jour. Recherchez les itinéraires les moins encombrés de voitures et vous devriez vous régaler. Les virées collectives du dimanche sont un phénomène qui prend de l’ampleur, surtout à Mexico.

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