Colombie

Transport Colombie

Comment aller en Colombie ?

Entrer en Colombie

La plupart des voyageurs arrivent en Colombie par avion, ou par voie de terre depuis l’Équateur, le Venezuela ou le Brésil. De nombreux voiliers partent également du Panamá via les îles San Blas.

Il vous faut un passeport valide (pendant encore au moins 6 mois) et, pour certains ressortissants, un visa de tourisme valide 90 jours, prorogeable 90 jours supplémentaires

par année civile.

Si vous arrivez par avion (mais non par voie de terre), on vous remettra un formulaire de douane à remplir et à remettre au personnel de douane après avoir récupéré vos bagages. Si vous devez prendre un vol intérieur en correspondance, vos sacs pourront être automatiquement transférés depuis Bogotá vers votre destination finale, mais il vous faudra néanmoins remplir ce formulaire et passer par la douane avant de rejoindre votre porte d’embarquement nationale.

Billet retour obligatoire quand on va en Colombie ?

Pour pouvoir entrer en Colombie, un billet retour est – du moins techniquement – exigé, ce qu’appliquent rigoureusement les compagnies aériennes et les agences de voyages : aucune ne vous vendra un aller simple si vous n’avez pas déjà un billet retour. À votre arrivée, cependant, presque aucun agent d’immigration ne vous le demandera.

Si vous ne voulez pas prévoir de retour, nous vous conseillons d’acheter un billet retour intégralement remboursable avec votre carte bancaire et de demander un remboursement après votre arrivée. Si vous arrivez par voie de terre, la sortie papier d’une réservation non réglée suffit parfois à ce que les gardes-frontières vous laissent passer. On demandera plus facilement leur billet retour aux voyageurs au look négligé qu’à ceux soigneusement habillés.

Prendre l'avion pour aller en Colombie

Aéroports de Colombie

Le plus grand aéroport international du pays est l’Aeropuerto Internacional El Dorado (Av. El Dorado) de Bogotá, rénové depuis peu.

Parmi les autres grands aéroports assurant des vols internationaux :

La compagnie aérienne nationale est Avianca, l’une des meilleures de la région tant au niveau du service que de la fiabilité.

Vols vers le reste de l’Amérique du Sud

Les billets d’avion en Amérique du Sud sont onéreux. Si vous voyagez vers l’Équateur, le Venezuela ou le Brésil, prendre un vol intérieur jusqu’à la frontière terrestre (Ipiales, Cúcuta ou Leticia, respectivement), la franchir et prendre un autre vol intérieur jusqu’à votre destination finale vous reviendra moins cher.

Cela dit, Bogotá est souvent le point d’entrée sud-américain le moins cher, et les vols intercontinentaux sont nombreux à en partir ; quelques-uns partent de Cali et de Medellín. On peut par exemple effectuer un vol Bogotá-Quito ou Cali-Quito. En raison de la crise politique au Venezuela, Avianca a suspendu ses vols vers ce pays et se rendre à Caracas ou en revenir par voie aérienne est de plus en plus difficile.

Vols pour la Colombie depuis la France

Seule la compagnie Air France propose des vols sans escale entre Paris et Bogotá (à partir de 760 €). Les autres vols comportent au moins une escale. Iberia et Air Europa assurent des vols avec escale à Madrid, et la Luftansa une escale à Francfort. Des compagnies américaines, comme Delta ou American Airlines proposent également des vols avec escale aux États-Unis (attention, une autorisation ESTA est obligatoire en cas de transit par ce pays). Comptez entre 570 € et 1 100 € pour un vol (avec escale) entre Paris et Bogotá, en fonction des saisons, des compagnies et de la durée de vol.

Vols pour la Colombie depuis la Belgique

Il n’existe pas de vols directs depuis la Belgique. Air France et sa filiale KLM proposent des vols avec une escale à destination de Bogotá et de Cali, au départ de Bruxelles, à partir de 640 € environ. La Lufthansa en partenariat avec Avianca assure aussi des vols avec escales aux alentours de 560 €. Air Europa et Iberia assurent les mêmes prestations (escale à Madrid) dans une fourchette de prix semblable. Comptez environ 14 heures 30 de vol (escale de 2 heures comprise) en moyenne.

Vols pour la Colombie depuis la Suisse

Il n’existe pas de vols directs depuis la Suisse. La Lufthansa rallie Bogotá depuis Zurich et Genève, via Francfort, en environ 14h de vol, de même qu’Air Europa et Iberia via Madrid et Air France via Paris- CDG. La Swiss, en partenariat avec Avianca ou la Lufthansa, assure des vols avec une escale depuis Zurich (et Genève) à partir de 760 CHF.

Vols pour la Colombie depuis le Canada

Il n’existe pas de vols directs entre Montréal et Bogotá. Air Canada assure un vol direct pour Bogotá depuis Toronto (6 heures de vol, à partir de 550 $C) et un vol avec escale au départ de Montréal (via Toronto, 9 heures de vol). Delta, American Airlines et United proposent de nombreux vols vers Bogotá, Medellín et Cali depuis Montréal, avec des escales aux États-Unis (souvent Miami). Comptez aux alentours de 650 $C pour un vol avec escale d’une durée raisonnable. Aeromexico rallie également Bogotá via Mexico à des tarifs très concurrentiels (mais une longue escale).

Passages de frontière entre la Colombie et les pays limitrophes

La Colombie est frontalière du Panama, du Brésil, du Pérou, du Venezuela et de l’Équateur, mais elle n’est reliée par la route qu’avec les deux derniers. Ces frontières sont les plus faciles à franchir et les plus empruntées.

Passage de frontière entre la Colombie et le Brésil et le Pérou

Le seul moyen viable de passer la frontière depuis ces deux pays est par Leticia, à l’angle de l’extrême sud-est de l’Amazonie colombienne. Leticia est accessible depuis Iquitos (Pérou) et Manaus (Brésil) par cargo mixte.

Passage de frontière entre la Colombie et l'Équateur

Le seul moyen viable de passer la frontière depuis ces deux pays est par Leticia, à l’angle de l’extrême sud-est de l’Amazonie colombienne. Leticia est accessible depuis Iquitos (Pérou) et Manaus (Brésil) par cargo mixte. L’avion est le seul moyen de rallier d’autres régions de Colombie depuis Leticia.

Passage de frontière entre la Colombie et l'Equateur

Pratiquement tous les voyageurs passent par le poste-frontière de la route Panaméricaine, entre Tulcán (Équateur) et Ipiales (Colombie). La rudimentaire portion entre Pasto et Popayán s’est améliorée question sécurité, mais pour éviter les problèmes et profiter de la superbe vue, mieux vaut l’emprunter en journée. Une autre option est de passer la frontière à San Miguel, département de Putumayo, vers Nueva Loja, en Amazonie équatorienne. Les routards commencent à utiliser cette route en toute sécurité, mais renseignez-vous sur la situation sur le terrain auprès de votre hôtel avant de vous engager : ce secteur oscille souvent entre moyen et douteux. Voyagez toujours de jour sur cette route.

Passage de frontière entre la Colombie et le Venezuela

En raison de la crise politique au Venezuela, les passages de frontière avec la Colombie sont devenus irréguliers. Il est arrivé que le gouvernement de Caracas ferme complètement les frontières, et à d’autres moments, uniquement au trafic routier. Renseignez-vous sur la situation du moment avant d’envisager un déplacement.

Il y a 4 postes-frontières entre la Colombie et le Venezuela. De loin, le plus emprunté est celui entre San Antonio del Táchira (Venezuela) et Cúcuta (Colombie), sur la route principale Caracas-Bogotá. Un autre poste-frontière raisonnablement fréquenté est à Paraguachón, sur la route de Maracaibo (Venezuela) à Maicao (Colombie). Empruntez-le si vous prévoyez de vous rendre directement du Venezuela sur la côte caraïbe colombienne. Des bus et des taxis collectifs circulent entre Maracaibo et Maicao, et des bus directs relient Caracas/Maracaibo et Santa Marta/Cartagena. À la frontière, les agents des deux pays tamponneront votre passeport. Le poste-frontière de Puerto Carreño (Colombie) n’est pas tellement fréquenté, tout comme Puerto Páez et Puerto Ayacucho (tous deux au Venezuela). Celui d’El Amparo de Apure (Venezuela) à Arauca (Colombie), une région reculée et peu sûre, est encore moins prisé.

Comment circuler en Colombie ?

Se déplacer en avion en Colombie

C’est le moyen le plus simple de couvrir les distances considérables entre grandes villes colombiennes. Les voyages en avion sont devenus plus accessibles dernièrement avec l’émergence des compagnies low cost, et en réservant bien à l’avance, cela peut être un moyen de transport très raisonnable financièrement. Presque toutes les grandes villes possèdent un aéroport, ainsi que maintes villes plus petites et plus isolées. Bien que l’avion soit d’ordinaire plus onéreux que le bus, la différence n’est pas toujours énorme, particulièrement sur les itinéraires plus longs accueillant de nombreux passagers. Ne prenez pas le bus de Medellín à la côte pour économiser 30 000 COP, cela n’en vaut pas la peine. Comparez les prix des compagnies aériennes, qui peuvent varier substantiellement pour un même trajet. Les prix vers certaines destinations baissent une semaine ou deux avant ; pour d’autres, ils peuvent augmenter significativement. Acheter en ligne revient moins cher que de passer par une agence ou un bureau de compagnie aérienne. Certaines compagnies affichent des prix différents suivant la version du site Web que vous consultez ; assurez-vous que vous êtes sur la page colombienne pour obtenir les meilleurs prix.

Vous pouvez réserver et payer certains vols intérieurs en ligne avec une carte bancaire étrangère, mais d’autres nécessitent d’effectuer une réservation et de payer en espèces dans une agence. Certaines compagnies proposent des packages pour les destinations les plus touristiques (par exemple, Cartagena et San Andrés), ce qui ne coûte pas forcément plus cher que des billets d’avion seuls. Si vous achetez ces forfaits à l’étranger, vous serez exonéré de l’IVA (“Impuesto al Valor Agregado”, TVA) à 16% : n’oubliez pas de demander cette réduction, nombre de Colombiens n’en ayant pas connaissance.

Compagnies aériennes en Colombie

La Colombie compte plusieurs grandes compagnies aériennes de passagers et une kyrielle de transporteurs plus petits et de compagnies charters. Les itinéraires populaires sont desservis par des jets modernes tandis que les vols dans les régions reculées sont assurés par toutes sortes d’appareils, du minuscule avion trois places à une hélice au jet soviétique, voire même au DC-3 datant de la Seconde Guerre mondiale !

Voici les principales compagnies aériennes : 

Voyager en bateau en Colombie

Des vedettes rapides assurent la liaison entre Turbo, dans le nord de l’Antioquia, et les localités caribéennes de Capurganá et de Sapzurro, et entre les villes de Bahía Solano et de Nuquí sur la côte pacifique. Des cargos desservent la côte pacifique, et le port de Buenaventura est leur plaque tournante. Si vous avez du temps, vous pourrez voyager en couchette vers le nord et le sud, notamment Nuquí et Bahía Solano. Avant l’arrivée des voies ferroviaires et des routes nationales, le transport fluvial était le principal moyen de déplacement dans ce pays montagneux. Devenu rare de nos jours, il reste le seul moyen de transport dans certaines parties de l’Amazonie, comme entre Leticia et Puerto Nariño. Nous déconseillons le Río Atrato et le Río San Juan dans le Chocó, qui accueillent des bateaux de passagers, en raison de la présence de groupes armés.

Se déplacer en bus en Colombie

Principal moyen de rallier les différentes villes, les bus vont à peu près partout. La plupart des bus intercités longue distance sont plus confortables qu’une 2e classe en avion, et dans certains bus de nuit, les sièges sont de dimensions classe affaires. Le Wi-Fi commence même à faire son apparition dans les meilleurs (bien qu’il soit souvent sporadique ou qu’il ne fonctionne pas du tout). Une mise en garde : les chauffeurs colombiens abaissent la clim à des températures polaires. Portez un pull-over, un bonnet et des gants, voire mieux, apportez une couverture. Les chauffeurs ont également pour habitude de mettre de la musique fort et/ou des films d’action (doublés en espagnol) à plein volume, même en pleine nuit. Peut-être souhaiterez-vous voyager avec des bouchons d’oreille.

Les bus s’arrêtent régulièrement dans des requisas (postes de contrôle militaires), même au beau milieu de la nuit. Les soldats demandent alors à tout le monde de descendre, contrôlent les identités, et palpent les gens. Ils regarderont probablement vos sacs et, plus rarement, feront une fouille corporelle. Parfois, ils ne tiennent aucun compte des étrangers.

Les bus longue distance font des pauses repas, mais les heures d’arrêt dépendent de la faim du chauffeur ou du restaurant avec lequel la compagnie a un éventuel accord.

Tous les bus intercités partent du terminal de pasajeros et y arrivent : on trouve un “terminal des passagers” dans toutes les ville, généralement en dehors du centre, mais toujours relié à celui-ci par les transports locaux. Plaque tournante des transports la plus importante de Colombie, Bogotá gère des bus aux quatre coins du pays.

Les routes colombiennes sont limitées à 80 km/heure, et les compagnies de bus sont obligées de mettre un grand compteur devant la cabine, permettant aux passagers de connaître la vitesse du bus (en pratique, ils sont souvent cassés ou désactivés). La loi les oblige également à afficher leur taux de mortalité par accident au guichet, ce qui est un bon indicateur de leur historique de sécurité.

Types de bus

La plupart des bus intercités ont la clim, et un bon espace pour les jambes. Sur les itinéraires plus courts (moins de 4 heures), les busetas (petits bus) fonctionnent bien. On trouve parfois aussi des minibus, plus chers mais plus rapides. Dans les régions reculées, où les routes sont mauvaises, de vieilles chivas (camionnettes avec un compartiment en bois à l’arrière, et des rangées de sièges ouvertes à la place d’un couloir central) desservent les plus petites villes, prenant et déposant les passagers en cours de route. Le service le plus rapide est le Super Directo.

Tarifs des bus en Colombie

Voyager en bus est raisonnablement bon marché. En fonction de la personne à laquelle vous le demandez, les prix sont négociables, hors période de vacances. Tentez votre chance par un poli “Hay descuento?” (“Y a-t-il une réduction ?”) ou “Cuál es el mínimo?” (“Quel est le tarif minimum ?”), puis revenez aux guichets, où figure le tarif mentionné. Mieux vaut opter pour le deuxième tarif le moins cher : le bus le moins cher cache généralement un défaut.

Lorsque l’on monte dans un bus déjà en route, le titre se règle auprès de l’ayudante. Ces assistants du chauffeur sont souvent honnêtes, mais connaître le tarif réel à l’avance vous garantira de ne pas payer de prix réservés aux gringos (étrangers).

Réservations de bus en Colombie

En dehors des périodes de vacances (comme Noël et Pâques), il n’est pas nécessaire de réserver : il suffit d’arriver à la gare routière 1 heure avant le départ souhaité et de prendre le premier bus. Sur certaines lignes moins importantes, qui comptent quelques départs quotidiens seulement, mieux vaut acheter son billet plusieurs heures avant le départ prévu.

Une escroquerie répandue, notamment dans les bus plus petits, consiste à dire qu’il faut un seul passager pour partir, avant d’enfermer votre sac à l’arrière : vous vous retrouvez à attendre 1 heure le départ en regardant d’autres bus partir. Ne montez pas ou ne payez que lorsque vous voyez le chauffeur démarrer.

Faire de l'Auto-stop en Colombie

L’auto-stop est peu répandu et difficile. Étant donné la complexité de la situation colombienne, les conducteurs ne veulent pas prendre de risques et ne s’arrêtent tout simplement pas. L’auto-stop n’est jamais complètement sûr, et nous le déconseillons. Les voyageurs qui en font doivent avoir conscience que le risque n’est pas négligeable.

Se déplacer en train en Colombie

Le réseau colombien de chemins de fer est en grande partie inutilisé (ou envahi par les mauvaises herbes, ou liquidé après avoir été mis en pièces). Le seul train à bord duquel vous êtes susceptible de monter est le Turistren, qui circule le week-end de Bogotá à Zipaquirá. Les personnes visitant San Cipriano, en retrait de la route Cali-Buenaventura, peuvent découvrir des sensations nouvelles en s’y rendant en plate-forme sur rail entraînée par une moto.

Transports locaux en Colombie

Bus et transports en commun en Colombie

Les agglomérations de plus de 100 000 habitants possèdent dans leur grande majorité un service de bus, tout comme nombre de plus petites villes. Le niveau, la vitesse et l’efficacité des bus locaux varient d’un endroit à l’autre, mais ils sont globalement lents et bondés. Les bus urbains étant à tarif unique, la distance du trajet est indifférente. La montée se fait par l’avant, puis on paie le chauffeur ou son assistant, qui ne remettent jamais de ticket.

Certaines villes ou certaines rues comptent des arrêts (paraderos ou paradas) mais dans la plupart des cas, il suffit de faire signe au bus. Pour faire savoir au chauffeur que vous avez l’intention de descendre, vous n’aurez qu’à dire ou crier “por aquí, por favor” (“ici, s’il vous plaît”), “en la esquina, por favor” (“à l’angle, s’il vous plait”) ou “el paradero, por favor” (“le prochain arrêt, s’il vous plaît”).

Les bus locaux sont de toute sortes, des vieux tacots aux véhicules modernes avec clim. Répandue, la buseta est un moyen de transport prédominant dans des villes comme Bogotá et Cartagena. Les tarifs vont de 600 COP à 1 650 COP environ, selon la ville et le type de bus.

Les transports en commun de mode rapide sont de plus en plus répandus en Colombie. Le TransMilenio fait la fierté de Bogotá, et Cali et Bucaramanga ont des projets similaires : le Mio et la Metrolínea. Medellín possède son célèbre Metro, l’unique ligne de trains de banlieue du pays. De même, Pereira propose le système Megabús.

Colectivo

En Colombie, un colectivo peut être un bus de taille moyenne, un taxi collectif, une Jeep surchargée, et toutes leurs déclinaisons. Ces véhicules sont les plus prisés pour les trajets de ville à ville de moins de 4 heures. Plus petits que les bus ordinaires, ils circulent plus rapidement, et sont donc environ 30% plus chers. Ils partent souvent uniquement lorsqu’ils sont pleins.

Dans certaines villes, leur point de départ et d’arrivée est la gare routière, mais dans les plus petites villes, on les trouve en général sur la place principale. Leur fréquence varie largement d’un lieu à l’autre. Dans certains endroits, un colectivo passera toutes les 5 minutes là où ailleurs, on peut attendre 1 heure ou plus jusqu’à ce que le nombre nécessaire de passagers soit atteint. Si vous êtes pressé, vous pouvez payer pour la totalité des sièges : le chauffeur partira sur-le-champ.

Moto-taxi

Beaucoup de petites villes et certaines plus grandes, notamment au nord, utilisent des motos-taxis, un moyende circuler rapidement si vous êtes tout seul. Elles ne sont toutefois pas le moyen de transport le plus sûr, et sont même illégales dans certains endroits, dont Cartagena (même si personne ne semble les arrêter). La réglementation concernant le port du casque est appliquée dans les zones urbaines de tout le pays. Votre conducteur aura un deuxième casque destiné à son passager, parfois avec une jugulaire cassée ou un autre défaut le rendant inutile en cas d’accident sérieux. Sans parler de l’hygiène…

Prendre le taxi en Colombie

Les taxis sont bon marché, pratiques et omniprésents dans les grandes villes et dans la plupart des villes de taille moyenne. Là, les taxis sont le plus souvent équipés d’un compteur, mais dans certains secteurs de la côte caraïbe et dans les villes plus petites, les prix dépendent de la destination. Théoriquement ces prix devraient être listés sur une carte accrochée au siège du passager avant, mais en pratique ce n’est souvent pas le cas ; convenez alors d’un prix avant de monter. Quand il n’y a pas de prix affichés, on marchande ou l’on paie un supplément, et de nombreux chauffeurs (notamment à Cartagena) s’empressent de voir le profit qu’ils peuvent tirer de votre naïveté. Cela dit, une proportion surprenante d’entre eux sont honnêtes. Mieux vous parlerez espagnol, plus vous aurez la possibilité de négocier et moins vous serez susceptible de payer des prix exorbitants. 

Bien que ce soit rare, il peut arriver de tomber sur un faux taxi. N’empruntez pas de taxi avec une deuxième personne à bord. Si les chauffeurs ont un ami pour leur tenir compagnie ou pour des raisons de sécurité, une telle situation peut s’avérer dangereuse pour vous : c’est une tactique de vol courante. Si quelque chose ne vous semble pas normal, ne montez pas dans le taxi et appelez-en un autre. Il est toujours plus sûr d’appeler un taxi, moyennant quelques centaines de pesos de plus seulement.

Des applications Smartphone ont considérablement amélioré la sécurité en taxi, et nous conseillons de les utiliser. Elles fonctionnent dans la majorité des grandes villes colombiennes. Les tarifs sont toujours établis au véhicule, jamais au nombre de passagers. Les portes sont souvent quelque peu fragiles : fermez-les avec douceur, ne les claquez pas. On peut prendre un taxi pour de plus longues distances. C’est pratique si vous souhaitez visiter des endroits près des grandes villes, hors des zones desservies par les transports en commun mais trop proches pour intéresser les réseaux de bus longue distance. Dans ce cas, mettez-vous d’accord sur un prix, heures d’attente comprise, avant de partir. On peut aussi louer un taxi à l’heure dans les grandes villes : une bonne façon d’effectuer son propre circuit de visite..

Cyclo-pousse à moteur

Les tuk-tuk chinois gagnent en popularité dans les petites villes touristiques. Ces motos-taxis à 3 places ont un auvent, avec une bâche abaissable sur les côtés par temps de pluie. Vous en verrez à Barichara, Mompox, Santa Fe de Antioquia, dans le Desierto de la Tatacoa et dans quelques petites villes de la côte pacifique.

Se déplacer en vélo en Colombie

La Colombie n’est pas le pays le plus facile pour les cyclistes, malgré la grande popularité de ce sport dans certaines régions (Boyacá, par exemple).

Avec un code de la route favorable aux automobilistes, la circulation deviendra une lutte sur les plus grandes chaussées. Ne partez jamais du principe qu’un automobiliste vous cèdera la priorité.

Côté positif, la plupart des routes sont en dur et la sécurité s’améliore. Même dans les plus petites villes, on trouve des ateliers où faire réparer son vélo facilement et à peu de frais.

La location de vélo est peu répandue, mais on peut acheter un vélo presque partout.

Les villes colombiennes s’ouvrent actuellement de plus en plus aux vélos, avec de nouvelles pistes cyclables et des ciclovías (rues fermées le week-end aux voitures et aux bus, transformées en voies pour les cyclistes et les amateurs de roller).

Se déplacer en voiture ou en moto en Colombie

Pratiques pour voyager à votre propre rythme ou visiter les régions très mal desservies par les transports en commun. Les voitures peuvent être louées dans les grandes villes, mais en général ce n’est pas donné. De surcroît, la sécurité demeure incertaine dans les contrées rurales et isolées, augmentant le risque de vol et le prix des assurances. Consultez les avertissements sur le site Internet de votre gouvernement avant de partir pour tout endroit reculé. Dans les villes, en revanche, la circulation est dense, chaotique et frénétique. S’habituer à l’imprévisible conduite locale prend du temps, et cela s’applique tout autant aux trajets en moto. Si vous envisagez de conduire en Colombie, apportez votre permis de conduire. Celui de votre pays fera normalement l’affaire sauf s’il n’est pas rédigé en caractères latins : dans ce cas, il vous faudra également un permis de conduire International.

  • Les Colombiens conduisent à droite.
  • Le port de la ceinture est obligatoire sous peine d’amende.
  • La vitesse est limitée à 60 km/heure en ville et à 80km/heure sur route.
  • Le numéro de téléphone national de la police routière est le %767.

Location Plusieurs agences internationales de location de voitures, Avis et Hertz par exemple, opèrent en Colombie. Prévoyez un minimum de 170 000 COP par jour garantie dommage et vol incluse, plus l’essence. Comme toujours, vous ferez les meilleures affaires en réservant en ligne. Regardez soigneusement les clauses relatives à l’assurance et à la responsabilité avant de signer un contrat. Prêtez une attention particulière à toute clause relative au vol, car on peut vous facturer un pourcentage important sur tout vol. Si vous louez une voiture avec vitres teintées, l’agence doit vous remettre un document spécial qui vous sera demandé par la police aux postes de contrôle. Les agences ne fournissant généralement pas cette information, n’oubliez pas de vous renseigner. Il est parfois possible de louer une moto, notamment dans les localités de type station balnéaire comme la ville de San Andrés. Le port du casque est obligatoire, mais pas à San Andrés et Providencia.

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